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Dernières Infos - Liban

Liban : Pour Aoun, la transmission des données télécoms est un "crime contre la Constitution"

Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, a affirmé mardi que la transmission des données téléphoniques aux services de sécurité constitue un "crime contre la Constitution". "Je me demande comment le pouvoir judiciaire a accepté de livrer ces données, a dit M. Aoun au cours d’une conférence de presse à Rabieh. Nous ne pouvons pas accepter d’être mis sur écoute. (…) C’est une violation des libertés personnelles".

 

Samedi, le gouvernement libanais a accepté de remettre les données télécoms aux services concernés, à l’issue d’une réunion à Baabda entre différents responsables sécuritaires et judiciaires.

Cette question a d’ailleurs fait l’objet d’une réunion sécuritaro-judiciaire, hier, présidée par le chef de l’État Michel Sleiman en présence du Premier ministre Nagib Mikati et des ministres concernés. La réunion a permis d’examiner le processus de mise en application du mécanisme décidé lors de la précédente réunion afin de remettre lesdites données aux services de sécurité. Les participants ont été informés que les services de sécurité obtiendront toutes les informations dont elles ont besoin, y compris le numéro IMSI (International Mobile Subscriber Identity). Le ministre des Télécoms a ainsi précisé qu’outre l’IMSI, la date de mise en marche de la ligne téléphonique sera donnée aux services en cas de requête des services concernés.

 

L’affaire de la transmission des données télécoms aux services de sécurité était récemment au centre d’un débat entre la majorité gouvernementale et le 14 Mars. L’opposition réclame le déblocage de toutes les données, le numéro IMSI compris, pour les besoins des enquêtes dans les affaires des tentatives d’assassinat du chef des Forces libanaises, Samir Geagea, et, plus récemment, du député Boutros Harb.

Mais pour la majorité, les données partielles sont amplement suffisantes pour identifier un coupable présumé.

 

Le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, a affirmé mardi que la transmission des données téléphoniques aux services de sécurité constitue un "crime contre la Constitution". "Je me demande comment le pouvoir judiciaire a accepté de livrer ces données, a dit M. Aoun au cours d’une conférence de presse à Rabieh. Nous ne pouvons pas accepter d’être mis sur écoute....