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Violents combats dans la ville syrienne d'Alep

De violents combats se déroulaient dimanche à Alep, deuxième ville de Syrie où les rebelles retranchés dans plusieurs quartiers résistaient aux assauts de l'armée, selon des militants.

 

Au moins quatre personnes ont été tuées à travers le pays selon un premier bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), au lendemain d'une journée de violences qui a fait 168 morts --94 civils, 33 rebelles et 41 soldats-- d'après cette organisation.

 

Selon les militants, les combats ont repris dimanche matin à Alep, située à 355 km au nord de Damas, après une pause dans les combats samedi en fin de journée.

 

Des blindés ont tenté de nouveau de prendre d'assaut à l'aube le quartier de Salaheddine, bastion rebelle, mais ont été repoussés par les combattants de l'Armée syrienne libre (ASL), formée de déserteurs et de civils armés, qui "ont détruit un char", a déclaré Abou Hicham al-Halabi, un militant joint via Skype.

 

Il a par ailleurs fait état d'"un exode massif des habitants" du quartier de Hanano (nord-est), craignant une offensive d'envergure de l'armée.

 

Un autre militant également joint via Skype, Abou Alaa, a indiqué que les combats se concentraient autour de Salaheddine mais que "des affrontements avaient aussi lieu à Bab al-Nasr et Bab al-Hadid", proches de la vieille ville d'Alep, classée au patrimoine mondial de l'Humanité par l'Unesco.

 

De violents combats ont également éclaté dans lesquartiers de Zahraa et Arkouba, a précisé l'ODSH. "Des explosions ont été entendues alors que l'aviation survolait la ville", a ajouté l'ONG qui s'appuie sur un réseau de militants sur le terrain.

 

La veille, les insurgés étaient parvenus à contrer les premières attaques de l'armée contre Salaheddine, principale cible de l'assaut, selon un correspondant de l'AFP. L'armée n'avait pas progressé, d'après des insurgés.

 

Les combats avaient ensuite marqué une pause après le déluge de feu s'étant abattu sur la ville, l'armée ayant bombardé et mitraillé par hélicoptères des quartiers de cette métropole de 2,5 millions d'habitants, qui constitue un enjeu crucial pour les deux parties.

 

Le front d'Alep a été ouvert le 20 juillet et l'assaut a été donné après l'arrivée des renforts militaires.

Ailleurs dans le pays, les violences ne connaissaient pas non plus de répit.

 

Des affrontements se déroulaient à Homs (centre) près du QG de la police, faisant au moins un mort rebelle, d'après l'OSDH. Dans la région de Damas, un civil a été tué par un tireur embusqué dans la localité de Irbine. Des affrontements ont aussi été signalés à Idleb (nord-ouest), où deux civils ont péri.

 

Selon l'OSDH, plus de 20.000 personnes, dont environ 14.000 civils, sont mortes depuis le début du soulèvement réprimé par le régime du président Bachar al-Assad en mars 2011.

De violents combats se déroulaient dimanche à Alep, deuxième ville de Syrie où les rebelles retranchés dans plusieurs quartiers résistaient aux assauts de l'armée, selon des militants.
 
Au moins quatre personnes ont été tuées à travers le pays selon un premier bilan de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), au lendemain d'une journée de violences qui a fait 168 morts...