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Romney, à la recherche d'une stature internationale, évoque l'Iran en Israël

Le candidat républicain à la présidentielle américaine Mitt Romney a souligné la "menace" représentée par un Iran doté de l'arme nucléaire lors d'entretiens dimanche à Jérusalem avec les dirigeants israéliens.

"Comme vous, nous sommes très inquiets du développement des capacités nucléaires de l'Iran, et nous considérons comme inacceptable que l'Iran devienne une nation dotée de l'arme nucléaire", a-t-il déclaré à la presse, avant une rencontre avec le président Shimon Peres.

"La menace que (cette situation) pourrait représenter pour Israël, la région et le monde est incomparable et inacceptable", a affirmé M. Romney, arrivé samedi en Israël dans le cadre d'une tournée dans la région visant à asseoir sa stature sur le plan international.

Le candidat républicain, qui affrontera le président démocrate Barack Obama lors d'une élection en novembre, a aussi évoqué avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu le dossier nucléaire de l'Iran accusé par Israël et les Occidentaux, malgré ses démentis, de chercher à fabriquer l'arme nucléaire.

M. Romney a dit avoir discuté avec le chef du gouvernement israélien "des mesures supplémentaires" pouvant être prises pour convaincre l'Iran de mettre un terme à "sa folie nucléaire", selon des propos rapportés par la radio publique israélienne.

M. Netanyahu lui a dit qu'il était important d'avoir "une menace militaire forte et crédible, associée à des sanctions, pour avoir une chance de changer la situation". Il a répété que les sanctions et la diplomatie seules "n'ont pas fait reculer jusqu'ici le programme iranien d'un iota".

Le candidat républicain, qui doit faire une déclaration de politique étrangère, doit également rencontrer dans la journée des dirigeants de l'opposition israélienne et le Premier ministre palestinien Salam Fayyad.

M Romney, qui n'a cessé de critiquer la politique "faible et malavisée" du président démocrate sortant Obama sur le Moyen-Orient, avait déclaré en juin que s'il était élu à la tête des Etats-Unis, il ferait "le contraire" de M. Obama dans la région.

Il a notamment dénoncé la politique de son adversaire vis-à-vis de l'Iran, ennemi juré d'Israël, promettant des sanctions plus sévères s'il était élu.

En janvier, il avait aussi affirmé que M. Obama "avait jeté Israël sous un bus", en posant les frontières de 1967 comme point de départ des négociations entre Israël et les Palestiniens.

La population juive américaine avait largement voté en faveur de M. Obama en 2008, trois personnes sur une le préférant à son adversaire de l'époque, John McCain. Mais un sondage Gallup paru en juin a montré que ce soutien est légèrement redescendu, à 64%.

Vendredi, M. Obama s'est livré à une démonstration de soutien à Israël. Dans le cadre solennel du Bureau ovale, entouré de représentants du lobby pro-israélien AIPAC et d'élus américains, il a promulgué une loi renforçant la coopération en matière de sécurité et de défense avec l'Etat hébreu et a réaffirmé le soutien "inaltérable" de Washington à ce pays.
Le candidat républicain à la présidentielle américaine Mitt Romney a souligné la "menace" représentée par un Iran doté de l'arme nucléaire lors d'entretiens dimanche à Jérusalem avec les dirigeants israéliens."Comme vous, nous sommes très inquiets du développement des capacités nucléaires de l'Iran, et nous considérons comme inacceptable que l'Iran devienne une nation dotée de...