"C'est la raison pour laquelle, au coeur de la Bosnie-Herzégovine (...), je lance un appel au monde entier: Ne tardez plus ! Unissez-vous ! Agissez ! Agissez maintenant pour cesser le massacre en Syrie", a lancé M. Ban.
Le chef de l'ONU, qui a affirmé que "les Nations unies n'ont pas été à la hauteur de ses responsabilités" durant la guerre intercommunautaire de Bosnie (1992-95) -- dont le massacre de Srebrenica est la pire atrocité commise en Europe depuis la Seconde guerre mondiale --, a affirmé que "la communauté internationale était soumise à un test en Syrie".
La même "communauté internationale qui a échoué à empêcher le génocide" en Bosnie.
Pour M. Ban, les informations en provenance de Syrie sont "assourdissantes" et le pays plonge "d'une manière accélérée vers la guerre civile".
Alors que "des villages et des enfants sont massacrés", M. Ban a assuré que "les Nations unies faisaient ce qu'elles pouvaient", tout en soulignant que la communauté internationale a la responsabilité d'agir de concert pour régler la crise.
Mercredi, l'armée syrienne et les rebelles acheminaient des troupes vers Alep, deuxième ville de Syrie où se joue désormais une bataille décisive entre les opposants et le régime, qui tente parallèlement d'écraser l'une des dernières poches de résistance dans la capitale, Damas.
La moitié des 300 observateurs de l'ONU ont quitté la Syrie, selon un responsable de l'ONU, leur présence ayant échoué à mettre un terme à la spirale de violences.
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