Cet accord, qui doit encore être approuvé par le Conseil d'administration du Fonds, porte sur trois ans, a précisé l'institution dans un communiqué.
Selon le Fonds, le pays a été soumis à une série de "chocs" venus de l'extérieur, notamment les "interruptions répétées" de la fourniture de gaz en provenance d'Egypte conjuguées aux "tensions régionales" qui ont affecté le tourisme et les investissements étrangers dans ce pays frontalier de la Syrie et de l'Irak.
"En conséquence, la croissance a été ralentie", a expliqué le FMI dans son communiqué, ajoutant que le gouvernement jordanien avait adopté un programme de réformes pour redresser l'économie.
"Pour éviter un ajustement budgétaire brutal qui affecterait la croissance, le gouvernement jordanien a demandé l'assistance financière du Fonds", a ajouté l'institution.
Formé en avril après plusieurs manifestations appelant à des réformes politiques, le nouveau gouvernement jordanien s'est fixé pour mission d'adopter les réformes nécessaires à la tenue d'élections législatives d'ici à la fin de l'année.
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