Il s'agirait du deuxième veto russe en 24 heures à des résolutions occidentales sur la Syrie, et du quatrième depuis le début de cette crise il y a seize mois. "Nous allons voter contre (le projet de résolution) et nous l'avons dit hier", a indiqué M. Tchourkine.
Les ambassadeurs de 15 pays membres ont entamé des consultations pour tenter de débloquer la situation.
Le Conseil doit se prononcer sur le sort de la Misnus (Mission de supervision de l'ONU en Syrie) avant l'expiration de son mandat vendredi soir.
Mais deux projets rivaux de résolution sont sur la table et pourraient être soumis au vote l'une après l'autre vendredi, ce qui risque de mener à un nouveau blocage.
Un projet proposé par le Pakistan et soutenu par la Russie prolonge simplement la mission de 45 jours, sans conditions. L'autre, présentée par le Royaume-Uni et soutenue par les Occidentaux, la prolonge de 30 jours. Mais il précise qu'ensuite la mission ne pourra être prolongée à nouveau que si Damas tient sa promesse de retirer ses armes lourdes.
Une clause que Moscou rejette et que M. Tchourkine avait qualifiée jeudi soir devant des journalistes de "position idéologique".
L'ambassadrice américaine Susan Rice avait affirmé pour sa part que Washington ne voulait pas d'une simple "prolongation technique" comme le prévoit le projet russo-pakistanais.
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