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Syrie: Hollande fait part à Sleiman de "tout l'appui de la France" au Liban

Le président François Hollande a fait part à son homologue libanais Michel Sleiman de "tout l'appui de la France dans ce moment difficile, compte tenu de ce qui se passe en Syrie", en le recevant jeudi à l'Elysée.

"Je lui ai confirmé tout l'appui de la France dans ce moment difficile, compte tenu de ce qui se passe en Syrie", a affirmé M. Hollande aux journalistes dans la cour de l'Elysée, à l'issue d'un entretien et d'un dîner avec le président libanais.
"Nous apportons tout notre appui pour l'action qu'il (M. Sleiman) mène avec le gouvernement (libanais) pour l'unité, l'intégrité et le développement du Liban", a précisé M. Hollande, ajoutant que "la présence de la Finul est pour nous un moyen de témoigner au Liban ce soutien".

De son côté, le président Sleiman a affirmé à la presse que "l'important (était) que la violence ne déborde pas de la Syrie vers le Liban. Nous essayons de contrôler la situation au Liban" dans ce but.

Selon François Hollande, "il faut continuer la pression sur le régime syrien pour qu'il arrive à la solution politique qui est attendue".

"Je mesure ce que représente pour le Liban toute cette période puisqu'il y a de nombreux réfugiés qui viennent au Liban, des Syriens qui retrouvent leurs familles au Liban et qui s'installent" dans ce pays, "avec des risques pour l'économie libanaise qui ne peut pas faire face à cette charge supplémentaire, sans parler des troubles qui peuvent éventuellement naître de ce qui se produit en Syrie".
"Nous devons là encore appuyer tous les efforts du liban pour préserver son indépendance et son intégrité dans ce moment-là", a-t-il ajouté.

Le président Hollande a également affirmé qu'il fallait "convaincre les Russes que rien n'est pire que le chaos et qu'en soutenant Bachar el-Assad, le risque, c'est le chaos".

"Donc, si on veut éviter qu'il y ait le désordre, la guerre civile en Syrie, tous les pays doivent permettre qu'il y ait cette transition politique et que Bachar el-Assad quitte le pouvoir et le laisse à un gouvernement de transition. C'est tout l'effort que nous avons engagé, y compris en tenant une réunion - le 6 juillet - des Amis de la Syrie, et que je vais continuer à mener", a-t-il ajouté.

Selon lui, c'est "pourquoi il était utile d'entendre le président libanais nous dire que ce qui se passe en Syrie a forcément des conséquences dans toute la région".

La Russie a rejeté jeudi un projet de résolution déposé à l'ONU par les Occidentaux, qu'elle a qualifié d'"inacceptable", menaçant d'y mettre son veto s'il était soumis au vote du Conseil de sécurité.

Dans ce texte, Européens et Américains donnent dix jours au régime de Damas pour retirer ses troupes et armes lourdes des villes rebelles, sous peine de sanctions économiques.
Le président François Hollande a fait part à son homologue libanais Michel Sleiman de "tout l'appui de la France dans ce moment difficile, compte tenu de ce qui se passe en Syrie", en le recevant jeudi à l'Elysée."Je lui ai confirmé tout l'appui de la France dans ce moment difficile, compte tenu de ce qui se passe en Syrie", a affirmé M. Hollande aux journalistes dans la cour de l'Elysée,...