"La préparation du voyage va de l'avant. Il n'y a pas d'incertitude sur sa préparation. Le Saint-Siège fait tout ce qu'il faut dans la perspective que le voyage ait bien lieu comme prévu" du 14 au 16 septembre, a déclaré au cours d'une conférence de presse le père Federico Lombardi.
Certes, a reconnu le père jésuite faisant allusion à une éventuelle extension du conflit syrien au Liban voisin, "l'avenir n'est pas entre nos mains".
Selon le site Vatican Insider, "la réticence à donner des contours précis à ce voyage est révélatrice d'un désir de progresser avec des semelles de plomb dans une situation régionale qui se révèle chaque jour plus explosive".
L'évolution du conflit syrien "alimenté par des armes et des jihadistes armés provenant de l'étranger, y compris du Liban", et "le caractère anti-chrétien et fondamentaliste" d'une partie de l'opposition armée syrienne sont analysés quotidiennement avec une attention maximale à la Secrétairerie d'Etat, selon Vatican Insider.
Des sources proches du dossier citées par l'agence spécialisée sur le Vatican I.MEDIA avaient affirmé mercredi que le voyage pourrait "être annulé jusqu'au dernier moment" en raison des affrontements en cours en Syrie.
Chargé de l'organisation pratique des déplacements pontificaux, Alberto Gasbarri se rendra d'ici à la fin juin à Beyrouth. L'enjeu est de garantir la sécurité du pape mais aussi des fidèles face aux menaces islamistes.
Le Liban est un pays où les communautés de diverses religions coexistent depuis des siècles, et où les chrétiens représentent 35% de la population, selon des estimations non officielles.
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