"Je condamne les violences qui ont fait une quinzaine de morts et des dizaines de blessés à Tripoli au cours du week-end", déclare le ministre dans un communiqué, en saluant "le rôle exemplaire de l'armée et des services de sécurité, qui doivent être les seuls détenteurs de la force armée au Liban".
"Dans ce contexte troublé, il est important que tous les acteurs politiques libanais continuent de faire preuve de responsabilité", ajoute-t-il, en se félicitant de "la décision sage et responsable du président (Michel) Sleiman de réunir les formations politiques pour un dialogue national le 11 juin".
"La France encourage l'ensemble des acteurs politiques libanais à participer à l'initiative du président Sleiman et à renouer les fils du dialogue, seul moyen d'apaiser les tensions actuelles", estime enfin Laurent Fabius.
Le calme est revenu dimanche après le déploiement des forces de sécurité et de l'armée dans des quartiers de la ville de Tripoli, au nord du Liban, où des affrontements meurtriers entre partisans et opposants au régime syrien ont fait 14 morts depuis la nuit de vendredi à samedi.
La révolte en Syrie exacerbe les tensions au Liban, qui a connu 30 ans d'hégémonie syrienne et reste profondément divisé entre adversaires et partisans d'Assad.
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