"La Russie a décidé de se ranger du côté du régime syrien, et de lui fournir un soutien politique (...) ce qui l'encourage à continuer de commettre des crimes sauvages prenant pour cible des civils, y compris des femmes et des enfants", a estimé le CNS dans un communiqué.
Le CNS a déploré que la Russie "tente d'empêcher une condamnation internationale" visant le régime du président syrien Bachar al-Assad.
La stratégie de la Russie et "les armes que le gouvernement russe a fournies au régime syrien (...) font de Moscou un complice du régime dans sa tentative de déclencher une guerre civile", empêchant ce fidèle allié de Damas d'être un véritable partenaire dans le dialogue politique visant à mettre fin à la crise.
La Russie devrait au contraire "rejoindre les rangs des amis du peuple syrien" estime le CNS, ajoutant qu'en "couvrant le crime" des autorités syriennes, elle serait amenée à en porter une partie de la "responsabilité légale et morale".
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