Au moins 19 personnes, dont 12 civils, ont été tuées mardi dans des violences en Syrie, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), en soulignant que l'armée était "épuisée car elle a subi beaucoup de pertes ces derniers jours".
"L'armée syrienne est épuisée car elle a subi beaucoup de pertes ces derniers jours en raison de la recrudescence des combats, que ce soit à Rastane ou ailleurs", a estimé le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, en référence à la ville rebelle qui oppose une farouche résistance à l'armée.
Selon lui, "le régime syrien ne donne pas tous les chiffres car il ne veut pas démoraliser ses troupes".
Des combats faisaient rage mardi à travers le pays entre l'armée syrienne et les rebelles armés, pendant que le président Bachar al-Assad recevait à Damas l'émissaire international Kofi Annan.
Dans la province de Homs (centre), trois civils ont été tués par des obus tirés par les troupes du régime près de la ville de Qousseir, a rapporté l'OSDH. Dans la ville même de Homs, quatre civils ont été abattus par des tirs.
Des militants sur Facebook ont affirmé par ailleurs qu'un jeune réalisateur syrien, Bassel Chéhadé, rentré des Etats-Unis trois mois auparavant, avait été tué la veille dans cette ville du centre de la Syrie.
Dans la province d'Idleb (nord-ouest), un civil a été tué à Maaret al-Noomane où se sont déroulés de violents combats entre armée et rebelles.
A Hama (centre), deux civils ont été abattus par un franc-tireur dans le quartier de Tariq-Halab. Les troupes régulières ont pris d'assaut un autre quartier, Dahiat al-Nasr, utilisant des chars badigeonnés en bleu, selon l'OSDH.
Et un civil a péri à Aïn Tarma, près de Damas, sous les tirs des forces gouvernementales.
Toujours dans la province de Damas, des combats violents ont opposé rebelles et troupes gouvernementales qui ont pris d'assaut la ville de Qatana en usant d'armes lourdes, tuant un civil et incendiant des maisons. Des dizaines d'autres civils ont été arrêtés, dont un adolescent de 16 ans, selon l'ONG.
Dans la province d'Alep (nord), Atareb était la cible mardi de tirs d'obus et à la mitrailleuse lourde par les forces régulières, alors que des hélicoptères survolaient cette localité.
A l'aube, les troupes du régime, qui ont subi d'importantes pertes humaines, se sont retirées de cette localité après de violents combats dans lesquels ont péri cinq rebelles, selon l'ONG.
Dans la province de Raqa (nord-est), des affrontements entre soldats et insurgés ont éclaté après une attaque de rebelles contre une patrouille des services de sécurité, dans laquelle deux officiers ont péri.
M. Annan est arrivé lundi en Syrie, trois jours après le massacre de Houla (centre), où 108 personnes ont été tuées et qui a suscité une condamnation du Conseil de sécurité.
Les violences continuent à faire des dizaines de victimes chaque jour en Syrie en dépit de l'entrée en vigueur théorique le 12 avril d'un cessez-le-feu dans le cadre du plan de paix de M. Annan.
En 14 mois, plus de 13.000 personnes sont mortes dans des violences, dont plus de 1.800 depuis le début de la trêve, selon l'OSDH.
"L'armée syrienne est épuisée car elle a subi beaucoup de pertes ces derniers jours en raison de la recrudescence des combats, que ce soit à Rastane ou ailleurs", a estimé le président de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane, en référence à la ville rebelle qui oppose une farouche résistance à l'armée.
Selon lui, "le régime syrien ne donne pas tous les chiffres car il ne veut pas démoraliser ses troupes".
Des combats faisaient rage mardi à travers le pays entre l'armée syrienne et les rebelles armés, pendant que le président Bachar al-Assad recevait à Damas l'émissaire international Kofi Annan.
Dans la province de Homs (centre), trois civils ont été tués par des obus tirés par les troupes du régime près de la ville de Qousseir, a rapporté l'OSDH. Dans la ville même de Homs, quatre civils ont été abattus par des tirs.
Des militants sur Facebook ont affirmé par ailleurs qu'un jeune réalisateur syrien, Bassel Chéhadé, rentré des Etats-Unis trois mois auparavant, avait été tué la veille dans cette ville du centre de la Syrie.
Dans la province d'Idleb (nord-ouest), un civil a été tué à Maaret al-Noomane où se sont déroulés de violents combats entre armée et rebelles.
A Hama (centre), deux civils ont été abattus par un franc-tireur dans le quartier de Tariq-Halab. Les troupes régulières ont pris d'assaut un autre quartier, Dahiat al-Nasr, utilisant des chars badigeonnés en bleu, selon l'OSDH.
Et un civil a péri à Aïn Tarma, près de Damas, sous les tirs des forces gouvernementales.
Toujours dans la province de Damas, des combats violents ont opposé rebelles et troupes gouvernementales qui ont pris d'assaut la ville de Qatana en usant d'armes lourdes, tuant un civil et incendiant des maisons. Des dizaines d'autres civils ont été arrêtés, dont un adolescent de 16 ans, selon l'ONG.
Dans la province d'Alep (nord), Atareb était la cible mardi de tirs d'obus et à la mitrailleuse lourde par les forces régulières, alors que des hélicoptères survolaient cette localité.
A l'aube, les troupes du régime, qui ont subi d'importantes pertes humaines, se sont retirées de cette localité après de violents combats dans lesquels ont péri cinq rebelles, selon l'ONG.
Dans la province de Raqa (nord-est), des affrontements entre soldats et insurgés ont éclaté après une attaque de rebelles contre une patrouille des services de sécurité, dans laquelle deux officiers ont péri.
M. Annan est arrivé lundi en Syrie, trois jours après le massacre de Houla (centre), où 108 personnes ont été tuées et qui a suscité une condamnation du Conseil de sécurité.
Les violences continuent à faire des dizaines de victimes chaque jour en Syrie en dépit de l'entrée en vigueur théorique le 12 avril d'un cessez-le-feu dans le cadre du plan de paix de M. Annan.
En 14 mois, plus de 13.000 personnes sont mortes dans des violences, dont plus de 1.800 depuis le début de la trêve, selon l'OSDH.
Au moins 19 personnes, dont 12 civils, ont été tuées mardi dans des violences en Syrie, a rapporté l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), en soulignant que l'armée était "épuisée car elle a subi beaucoup de pertes ces derniers jours"."L'armée syrienne est épuisée car elle a subi beaucoup de pertes ces derniers jours en raison de la recrudescence des combats, que ce soit à...
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