Un Syrien a été tué et deux autres blessés alors qu'ils tentaient de traverser la frontière libanaise en direction de leur pays d'origine, ont indiqué samedi des sources de sécurité et médicales.
Les trois hommes ont été la cible de tirs au moment où ils quittaient la localité libanaise de Moukaiblé, dans le nord du Liban, pour le village syrien de Mchérfé, selon ces sources. Le corps de la personne tuée et les deux blessés ont été transportés dans un hôpital du nord.
D'après des témoins du côté libanais, l'armée syrienne a renforcé sa présence à la frontière avec le Liban depuis vendredi.
L'ambassadeur syrien auprès des Nations unies, Bachar Jaafari, a récemment estimé dans une lettre envoyée au patron de l'ONU Ban Ki-moon que "certaines régions du Liban proches de la frontière sont devenues un nid de terroristes d'Al-Qaïda et des Frères musulmans".
Critiquant pour la première fois le voisin syrien --ancienne puissance de tutelle--, le Premier ministre libanais Najib Mikati a réagi vendredi en affirmant que ces accusations "exacerbaient les différences entre les deux pays".
Le Premier ministre, dont le gouvernement est dominé par le Hezbollah et ses partenaires alliés de Damas, a précisé que le Liban "assumait totalement son devoir de protection des frontières", dénonçant des violations "également côté syrien".
La révolte en Syrie exacerbe les tensions au Liban, pays qui a connu 30 ans d'hégémonie syrienne et qui est divisé entre adversaires et partisans du régime du président Bachar al-Assad. Des combats à Tripoli, la grande ville du nord du Liban, entre sunnites anti-Assad et alaouites pro-Assad ont fait dix morts et des dizaines de blessés en une semaine.
Les trois hommes ont été la cible de tirs au moment où ils quittaient la localité libanaise de Moukaiblé, dans le nord du Liban, pour le village syrien de Mchérfé, selon ces sources. Le corps de la personne tuée et les deux blessés ont été transportés dans un hôpital du nord.
D'après des témoins du côté libanais, l'armée syrienne a renforcé sa présence à la frontière avec le Liban depuis vendredi.
L'ambassadeur syrien auprès des Nations unies, Bachar Jaafari, a récemment estimé dans une lettre envoyée au patron de l'ONU Ban Ki-moon que "certaines régions du Liban proches de la frontière sont devenues un nid de terroristes d'Al-Qaïda et des Frères musulmans".
Critiquant pour la première fois le voisin syrien --ancienne puissance de tutelle--, le Premier ministre libanais Najib Mikati a réagi vendredi en affirmant que ces accusations "exacerbaient les différences entre les deux pays".
Le Premier ministre, dont le gouvernement est dominé par le Hezbollah et ses partenaires alliés de Damas, a précisé que le Liban "assumait totalement son devoir de protection des frontières", dénonçant des violations "également côté syrien".
La révolte en Syrie exacerbe les tensions au Liban, pays qui a connu 30 ans d'hégémonie syrienne et qui est divisé entre adversaires et partisans du régime du président Bachar al-Assad. Des combats à Tripoli, la grande ville du nord du Liban, entre sunnites anti-Assad et alaouites pro-Assad ont fait dix morts et des dizaines de blessés en une semaine.
Un Syrien a été tué et deux autres blessés alors qu'ils tentaient de traverser la frontière libanaise en direction de leur pays d'origine, ont indiqué samedi des sources de sécurité et médicales.Les trois hommes ont été la cible de tirs au moment où ils quittaient la localité libanaise de Moukaiblé, dans le nord du Liban, pour le village syrien de Mchérfé, selon ces sources. Le...
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