Gafo à la Foire des donateurs à l’hôtel Riviera

L’ambassadeur d’Espagne, Juan Carlos Gafo, a assisté à l’hôtel Riviera, à Beyrouth, à la Foire des donateurs, organisée par le Service de secours catholique (CRS), en partenariat avec l’ambassade des États-Unis au Liban et l’Initiative de partenariat pour le Moyen-Orient (MEPI).
L’objectif de cet événement est de présenter les travaux du Service de secours catholique et ses projets sur le renforcement des capacités et de permettre aux partenaires des ONG libanaises de rencontrer les donateurs internationaux et locaux opérant au Liban, de connaître leurs domaines d’intérêt et leur façon de travailler, et de traiter avec les propositions de projets. De même, cet événement vise à permettre aux donateurs internationaux et locaux, pour leur part, de se réunir avec les représentants des ONG libanaises, d’écouter leurs préoccupations et de connaître leurs besoins, leur champ d’action, leurs réussites, leurs difficultés, etc.
Dans son intervention, M. Gafo a rappelé que « l’Agence espagnole pour la coopération internationale au développement (Aecid) est une entité juridique publique rattachée au ministère des Affaires étrangères et de Coopération. Elle est l’autorité de gestion de la politique espagnole de coopération internationale pour le développement, dont l’objectif est de promouvoir, de gérer et de mettre en œuvre des politiques publiques visant à lutter contre la pauvreté et atteindre un développement humain durable dans les pays en développement ».
Et d’ajouter : « La lutte contre la pauvreté est l’objectif ultime de la politique espagnole de Coopération internationale pour le développement. Dans son plan directeur III adopté en 2009, le Liban fait partie des pays du groupe B de l’association focalisée, où l’aide officielle ciblée au développement a un impact assez fort sur la réduction des effets des crises. En attendant la conclusion d’une commission mixte entre l’Espagne et le Liban, qui devra encadrer les priorités et les lignes d’action de la coopération espagnole au Liban, la politique de coopération dans ce pays est définie dans le plan d’action spécial, dont le but stratégique est de contribuer à promouvoir les capacités du pays et de ses institutions pour la consolidation d’un État démocratique, la réalisation d’un développement socio-économique équilibré et durable, et le soutien au gouvernement libanais dans ses tâches de reconstruction. »
Il a également souligné que « la coopération espagnole au Liban était d’environ 23 millions d’euros en 2010. Nous avons actuellement 35 projets en cours, parmi lesquels le projet de gestion des déchets solides dans la région de Marjeyoun, le projet de lutte contre les incendies avec le ministère de l’Intérieur, l’inclusion sociale et l’autonomisation des travailleuses immigrées dans le Grand Beyrouth, le renforcement et l’amélioration du système de don et de transplantation d’organes au Liban, le programme de réhabilitation à base communautaire pour les enfants handicapés dans le camp palestinien de Aïn el-Héloué et, enfin, le programme Cedro, l’un des projets les plus réussis dans le domaine des énergies renouvelables, mis en œuvre par le PNUD ».
Et de conclure : « Dans l’avenir, et compte tenu du contexte de la crise économique mondiale actuelle, qui n’est pas le plus favorable à l’augmentation des contributions financières aux fonds de coopération, l’Espagne a réitéré son engagement d’atteindre 0,7 % de son PIB dans le domaine de l’aide au développement. Nous sommes dans le processus d’évaluation et de redéfinition de notre politique de coopération au Liban, en ce qui concerne les secteurs prioritaires d’intervention et la répartition de fonds, mais vous pouvez être rassurés que les fonds de la coopération espagnole continueront à concrétiser l’engagement de mon pays au développement du Liban dans son ensemble. »