Trois femmes zimbabwéennes soupçonnées d'avoir contraint des hommes à avoir des relations sexuelles pour voler leur sperme ont été disculpées, les analyses ADN les ayant mises hors de cause, a indiqué leur avocat jeudi.
Les jeunes femmes âgées de 24 à 28 ans, dont deux soeurs, étaient accusées d'avoir abusé de 17 hommes afin de recueillir leur sperme, lequel devait être utilisé dans d'étranges rites.
Elles avaient été arrêtées en octobre après que la police eut trouvé 31 préservatifs usagés dans le coffre de leur voiture, après un accident de la circulation.
"Le ministère public a retiré les charges. (...) La police a arrêté les mauvaises personnes", a indiqué Me Dumisani Mthombeni à l'AFP.
L'avocat a précisé que le ministère public avait décidé de poursuivre deux des jeunes femmes pour "vagabondage à des fins de prostitution", délit passible d'une simple amende.
Il a ajouté que ses clientes avaient l'intention de poursuivre la police pour arrestations irrégulières et pour les avoir exhibées à la télévision nationale en les accusant d'être des violeuses d'hommes.
Les médias zimbabwéens ont depuis 2009 publié de nombreux articles sur des gangs de belles femmes forçant les auto-stoppeurs à avoir des relations sexuelles -protégées- avec elles, avant de recueillir leur sperme au fond des préservatifs.
Les agressions ont continué, selon la presse, après l'arrestation des trois jeunes femmes. La semence pourrait être utilisée à des fins rituelles et magiques pour garantir bonne fortune et prospérité des affaires.
Les jeunes femmes âgées de 24 à 28 ans, dont deux soeurs, étaient accusées d'avoir abusé de 17 hommes afin de recueillir leur sperme, lequel devait être utilisé...
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