Selon Haaretz, le voyage de M. Amidror est lié aux inquiétudes d'Israël que les prochaines discussions entre l'Iran et le groupe 5+1 puissent déboucher sur un accord qui autoriserait Téhéran à poursuivre son enrichissement d'uranium.
Les responsables israéliens ont refusé de commenter l'information.
M. Amidror est arrivé à Bruxelles lundi et s'est entretenu avec Helga Schmid, secrétaire générale adjointe de l'Union européenne pour les affaires politiques, chargée des discussions préparatoires avec l'Iran, avant la rencontre de Bagdad, a confirmé à l'AFP le porte-parole du Service diplomatique européen Michael Mann.
M. Amidror et Mme Schmid "se sont rencontrés dans le cadre de leurs contacts réguliers à propos d'une série de sujets", s'est borné à confirmer Michael Mann.
Téhéran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne) ont tenu des discussions sur le programme nucléaire iranien le 14 avril à Istanbul. Un autre round de discussions est prévue le 23 mai à Bagdad.
Une grande partie de la communauté internationale, Israël en tête, soupçonne l'Iran de vouloir, sous couvert de programme nucléaire civil, se doter de la bombe atomique, ce que dément Téhéran.
L'Etat hébreu souffle le chaud et le froid sur l'éventualité de frappes contre les installations nucléaires iraniennes.
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