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Lifestyle - Cinéma

Le dernier Woody Allen rallume la flamme de la Dolce Vita

Alec Baldwin, Penelope Cruz et Roberto Benigni se partagent l’affiche de « To Rome with Love ».

Alec Balwin, Jesse Eisenberg, Roberto Benigni, Woody Allen et Penelope Cruz présentaient leur dernier film hier à Rome. Photo Stefano Rellandini/Reuters

Le réalisateur américain Woody Allen a présenté hier à Rome son dernier opus To Rome With Love où il partage l’affiche avec Alec Baldwin, Penelope Cruz et Roberto Benigni, faisant revivre à la Cité éternelle un peu de la fièvre des années de la Dolce Vita.
« J’ai grandi avec le cinéma italien », a déclaré devant la presse le cinéaste affublé de ses grosses lunettes de myope, égal à lui-même à 76 ans, après la projection en avant-première mondiale de la version doublée en italien de son dernier film. Il s’est donc réjoui d’avoir tourné à Rome où il vient presque tous les étés jouer de la clarinette avec son groupe de jazz : « Contrairement à Londres ou Paris, compréhensibles pour un Américain, Rome est extrêmement exotique, le mode de vie est totalement différent, tout comme les couleurs. »
La dernière œuvre du maestro new-yorkais retrace en quatre séquences la vie d’un groupe d’Américains et d’Italiens, « leurs romances, leurs aventures et diverses situations difficiles qu’ils traversent », selon la plaquette de présentation officielle du film. Benigni, devenu célèbre au plan international depuis sa comédie douce-amère La Vie est belle sur l’Holocauste (1998, 3 oscars) incarne dans le film un homme ordinaire pris par erreur pour une star et poursuivi par les paparazzi dans tous les recoins de sa vie intime.
To Rome with Love arrive juste après un autre hommage à une capitale européenne, le film Midnight in Paris (Minuit à Paris), le plus gros succès commercial de Woody Allen à ce jour, où il raconte le voyage imaginaire dans le Paris des années 30 d’un scénariste hollywoodien en panne d’inspiration. Les fans de Woody Allen ont vu dans son film parisien les signaux d’un renouveau créatif de l’auteur de films cultes des années 70 comme Annie Hall et Manhattan, des comédies de mœurs à fond psychanalytique, et plus récemment du surprenant thriller Match Point.
Woody Allen ou Allen Stewart Konigsberg, est né le 1er décembre 1935 dans une famille d’immigrants juifs de New York et a passé une bonne partie de son enfance à Brooklyn, seul dans sa chambre à apprendre des tours de magie ou à jouer de la clarinette. À seulement 19 ans, il est auteur d’importantes émissions télévisées (The Ed Sullivan Show, The Tonight Show) avant de faire ses débuts au cinéma en 1966 avec Quoi de neuf, Pussycat ? Sa carrière prolifique qui s’étale sur un demi-siècle compte plus de 40 films.
Grâce à lui, Rome et son mélange de ruines antiques et de façades baroques espère ainsi retrouver un peu de sa gloire d’antan quand la Cité éternelle servait de toile de fond à des chefs d’œuvres comme Vacances romaines (1953) et La Dolce Vita (Fellini, 1960). Le tournage du film l’été dernier sur des sites aussi célèbres que la place d’Espagne, le Colisée ou Via Veneto, avait suscité la fièvre des paparazzis comme aux plus beaux jours de la Dolce Vita quand on pouvait croiser Audrey Hepburn ou Gregory Peck à la terrasse d’un café. Ces « chasseurs d’image » étaient à l’aéroport jeudi soir à l’arrivée de Penelope Cruz avec son bébé et de Jesse Eisenberg (The Social Network), lui aussi un des principaux acteurs du film.
           (Source : AFP)
Le réalisateur américain Woody Allen a présenté hier à Rome son dernier opus To Rome With Love où il partage l’affiche avec Alec Baldwin, Penelope Cruz et Roberto Benigni, faisant revivre à la Cité éternelle un peu de la fièvre des années de la Dolce Vita.« J’ai grandi avec le cinéma italien », a déclaré devant la presse le cinéaste affublé de ses grosses...

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