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Les parents d'Edith Bouvier "de tout coeur" avec ceux de Marie Colvin et Rémi Ochlik

Les parents d'Edith Bouvier, la journaliste française rapatriée de Syrie après avoir été blessée à Homs, se sont déclarés dimanche "de tout coeur" avec ceux des reporters Marie Colvin et Rémi Ochlik, tués le 22 février lors des mêmes bombardements dans la ville syrienne.


"Toutes nos pensées vont aux familles de Marie et de Remi, nous ressentons leur souffrance, nous sommes de tout coeur avec eux", ont-il déclaré à l'AFP. "Nous sommes très soulagés après le retour d'Edith, maintenant nous espérons que l'opération du fémur se passera bien", ajoutent-ils. "Nous remercions les Syriens et tous ces gens de l'ombre qui ont protégé, soigné, nourri, porté notre fille sur leurs épaules au péril de leur vie. Et bien sûr nous remercions William (ndlr: le reporter-photographe compagnon d'infortune d'Edith Bouvier) pour son courage et les risques qu'il a pris en restant toujours au côté de notre fille".


Le couple, pharmaciens à Paris a remercié en premier lieu "tous ceux qui nous ont soutenus par leur présence, leurs appels téléphonique, leurs skypes, leurs SMS, et tous ceux qui ont eu peur de nous déranger mais qui dans le silence ont pleuré et prié", ont-ils écrit dans un bref communiqué.


Ils adressent également leurs remerciements à Philippe Gélie, chef du service étranger du quotidien Le Figaro, pour lequel leur fille travaillait en Syrie, et aux personnes de la cellule de crise, "qui nous ont informés et soutenus". Ils remercient "M. Sarkozy, le gouvernement français, les ambassadeurs de Beyrouth et de Damas, qui ont fait tout ce qui était possible pour sortir Edith de l'enfer".


Edith Bouvier et William Daniels ont été évacués de Syrie jeudi dernier par les rebelles syriens vers le Liban avant d'être rapatriés en France vendredi, plus de neuf jours après avoir subi les bombardements de l'armée régulière syrienne sur la ville de Homs.

Les parents d'Edith Bouvier, la journaliste française rapatriée de Syrie après avoir été blessée à Homs, se sont déclarés dimanche "de tout coeur" avec ceux des reporters Marie Colvin et Rémi Ochlik, tués le 22 février lors des mêmes bombardements dans la ville syrienne.
"Toutes nos pensées vont aux familles de Marie et de Remi, nous ressentons leur souffrance, nous sommes de tout...