"Les autorités ne croient pas au vote populaire et préparent une élection factice", a-t-il déclaré à son épouse Fatemeh, des propos mis en ligne lundi sur son site Sahamnews.
L'inscription des candidats a débuté samedi et doit s'étaler sur une semaine.
Ce sera ensuite au Conseil des gardiens, instance dirigée par les ultraconservateurs, de décider si les candidatures sont valides en fonction de critères politiques et religieux.
Le clan réformateur a annoncé son intention de boycotter le scrutin car les conditions d'un vote libre et équitable ne sont selon lui pas réunies. (voir )
"Les autorités veulent rééditer ce qu'ils ont fait lors de l'élection présidentielle de 2009 en disqualifiant les candidats (...), en bourrant les urnes avec de faux bulletins et en créant une atmosphère de peur à travers le pays", a déclaré Mehdi Karoubi, qui est à 73 ans l'un des chefs de file des réformateurs avec l'ancien Premier ministre Mirhossein Moussavi, également assigné à résidence.
La réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009 fut suivie de huit mois de manifestations durement réprimées par les forces de sécurité.
"Les autorités ne croient pas au vote populaire et préparent une élection factice", a-t-il déclaré à son épouse Fatemeh, des propos mis en ligne lundi sur son site Sahamnews.
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