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Guinée-Bissau: déploiement de militaires en armes dans la capitale

Des soldats en armes étaient déployés lundi à Bissau, la capitale de Guinée-Bissau, où ils ont érigé des barrages en certains endroits pour, selon une source militaire, réclamer une augmentation salariale, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Dans le centre-ville, des militaires de différentes unités étaient visibles, armés de mitrailleuses, kalachnikovs et de lance-roquettes. Certains soldats sont arrivés tôt le matin à Bissau en provenance de Mansoa, à une soixantaine de kilomètres au nord de la capitale.

Les rues jouxtant le siège de l'actuel état-major de l'armée étaient quadrillées, et des militaires étaient également visibles sur les principales artères de la ville, dont l'avenue menant au domicile du Premier ministre, Carlos Gomes Junior.

M. Gomes s'est brièvement réfugié à l'ambassade d'Angola, après que des militaires se sont rendus à son domicile, situé en face de cette représentation diplomatique, selon deux de ses proches et une source diplomatique non angolaise.

 

Aucun diplomate angolais n'a pu être joint, et aucune explication n'a pu être obtenue sur ce que voulaient les militaires au Premier ministre. M. Gomes a regagné son domicile en milieu de journée, a indiqué un membre de sa famille à l'AFP.

"Il ne s'agit pas de tentative de coup d'Etat. Il n'y a pas de panique ici à Bissau" où ce lundi est jour férié, a précisé la source diplomatique.

 

Un militaire présenté comme un des dirigeants des hommes déployés a affirmé à l'AFP par téléphone sous couvert d'anonymat qu'il s'agissait d'un mouvement pour réclamer une augmentation salariale."C'est un problème purement militaire, nous n'avons aucune intention de nous prendre à l'Etat", a affirmé ce militaire.

Selon lui, le gouvernement a procédé en novembre à une augmentation salariale au sein de l'armée "pour permettre de passer une bonne fête de Noël" mais qui n'a profité qu'à une poignée de militaires.

 

Ce mouvement d'humeur se produit en l'absence du pays du président bissau-guinéen, Malam Bacaï Sanha, actuellement en séjour médical en France.

Des soldats en armes étaient déployés lundi à Bissau, la capitale de Guinée-Bissau, où ils ont érigé des barrages en certains endroits pour, selon une source militaire, réclamer une augmentation salariale, a constaté un journaliste de l'AFP.
 
Dans le centre-ville, des militaires de différentes unités étaient visibles, armés de mitrailleuses, kalachnikovs et de lance-roquettes....