"Nous avons identifié, démantelé et sécurisé plus de 5.000 Systèmes portatifs de défense aérienne (MANPAD), alors que des milliers d'autres ont été détruits dans les bombardements de l'Otan", a déclaré à des journalistes Andrew Shapiro, secrétaire d'Etat adjoint pour les affaires politiques et militaires.
Le responsable américain, en visite d'une journée en Libye, a pu voir comment plusieurs dizaines de ces missiles ont explosé le long de la côte face au village de Sidi Bin Nur, à l'est de Tripoli.
Une équipe conjointe libyo-américaine d'artificiers était à l'oeuvre depuis plusieurs mois pour retrouver ces missiles perdus perçus comme susceptibles de servir à des attentats contre des avions civils.
La Libye disposait d'un stock de 20.000 missiles portatifs avant le début en février de la révolte qui a mis fin au régime de Kadhafi. Il s'agit essentiellement de SAM-7 acquis dans les années 1970 et 1980.
"Nous travaillons côte à côte avec le CNT pour réduire la menace de ces armes toujours dans la nature", a déclaré M. Shapiro à l'issue d'entretiens avec des responsables du Conseil national de transition (CNT) et des ministères de l'Intérieur et la Défense.
Il a fait état de "sérieuses inquiétudes quant à la menace des MANPAD ... à la menace potentielle qu'ils pourraient poser à l'aviation civile. Cependant nos efforts avec le CNT pour réduire ces menaces ont déjà donné des résultats", a-t-il assuré.
M. Shapiro a d'autre part affirmé que des experts sur le terrain étaient encore en train d'évaluer le nombre de missiles manquants.
Il a précisé que les Etats-Unis avaient déjà dépensé six millions de dollars pour ses efforts destinés à sécuriser ces missiles.
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