Rappelons que dans le but d’amener le régime de Damas à renoncer à la répression sanglante menée depuis le début de la révolution, Washington et l’Union européenne ont imposé des sanctions à la Syrie, parmi lesquelles le gel des avoirs de certains responsables et hommes d’affaires syriens. La Ligue arabe a de son côté décidé récemment du gel des transactions commerciales avec le gouvernement syrien et de ses comptes bancaires dans les pays arabes. L’étau se resserre ainsi autour des banques libanaises qui font l’objet de rumeurs selon lesquelles elles participeraient à la fuite des capitaux syriens. De son côté, le gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, a nié en bloc ces accusations. Il a récemment déclaré dans une entrevue télévisée que le secteur bancaire de Damas n’avait pas déposé de fonds à la BDL et que les banques libanaises appliquaient à la lettre les sanctions imposées par l’Union européenne et les États-Unis. « Elles prennent même plus de précautions que d’habitude, a indiqué une source anonyme proche du dossier, certaines refusant même d’ouvrir des comptes à des clients syriens. »
Économie - Liban - Finances
Fuite des capitaux syriens : les banques libanaises se défendent
OLJ / Par Soraya HAMDAN, le 03 décembre 2011 à 00h21
Rappelons que dans le but d’amener le régime de Damas à renoncer à la répression sanglante menée depuis le début de la révolution, Washington et l’Union européenne ont imposé des sanctions à la Syrie, parmi lesquelles le gel des avoirs de certains responsables et hommes d’affaires syriens. La Ligue arabe a de son côté décidé récemment du gel des transactions commerciales avec le gouvernement syrien et de ses comptes bancaires dans les pays arabes. L’étau se resserre ainsi autour des banques libanaises qui font l’objet de rumeurs selon lesquelles elles participeraient à la fuite des capitaux syriens. De son côté, le gouverneur de la Banque du Liban (BDL), Riad Salamé, a nié en bloc ces accusations. Il a récemment déclaré dans une entrevue télévisée que le secteur bancaire de Damas n’avait pas déposé de fonds à la BDL et que les banques libanaises appliquaient à la lettre les sanctions imposées par l’Union européenne et les États-Unis. « Elles prennent même plus de précautions que d’habitude, a indiqué une source anonyme proche du dossier, certaines refusant même d’ouvrir des comptes à des clients syriens. »