"Sur la base des rapports de nos représentants dans les bureaux de vote à travers le pays, nous sommes les vainqueurs. Nous avons remporté Rabat, Casablanca, Tanger, Kenitra, Salé, Beni Mellal et Sidi Ifni, pour n'en citer que quelques-unes", a déclaré à Reuters Lahcen Daodi, numéro deux du mouvement. "Notre parti a remporté le plus grand nombre de voix", a-t-il ajouté sans dire toutefois de combien d'élus pourrait disposer le PJD parmi les 395 députés de la Chambre des représentants.
Moustapha Al Khalfi, membre du bureau politique du PJD, a lui aussi déclaré que la formation islamiste avait remporté les élections mais s'est montré plus prudent. "Nous devons attendre les résultats définitifs, parce qu'il y a eu beaucoup de fraude. Nous espérons que cela ne nous coûtera pas ce qui devrait être une victoire retentissante", a-t-il dit.
Aucun résultat officiel n'était encore disponible à ce stade du dépouillement.
Le PJD était notamment en concurrence avec le G8, une alliance d'inspiration libérale composée de huit formations jugées proches du palais royal et regroupées en octobre au sein de la Coalition pour la démocratie.
L'autre grande interrogation autour de ce scrutin était la participation. A deux heures de la fermeture des bureaux de vote, elle atteignait 34% des 13,6 millions d'électeurs inscrits, selon le ministère de l'Intérieur. Le précédent scrutin législatif, en 2007, avait mobilisé 37% des inscrits.
Une forte abstention serait un échec pour la monarchie, qui a présenté la consultation comme le symbole du changement démocratique.
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