La Chine et l'Iran ont des liens d'affaires normaux et transparents qui n'ont pas à être la cible d'éventuelles mesures de rétorsion contre la République islamique, a estimé vendredi le ministère chinois des Affaires étrangères.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué dans un rapport rendu public mardi que Téhéran avait travaillé à la mise au point de l'arme atomique et plusieurs pays, dont les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la France, se sont prononcés pour de nouvelles sanctions contre l'Iran. Mais la Russie et la Chine, qui ont droit de veto au Conseil de sécurité, ont fait savoir qu'elles s'opposeraient à de nouvelles sanctions internationales, estimant qu'elles seraient contre-productives. Quatre trains de sanctions ont été adoptés par l'Onu depuis 2006 pour contraindre en vain l'Iran à mettre fin à ses activités d'enrichissement de l'uranium.
"Comme de nombreux pays, la Chine et l'Iran ont des contrats commerciaux normaux et transparents", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Hong lei. "Ces accords bénéficient aux peuples des deux pays. Ils ne nuisent pas aux intérêts des autres pays ni à la communauté internationale et ils ne violent pas les résolutions du Conseil de sécurité. Et ils diminuent encore moins la position de la Chine sur la prolifération nucléaire", a-t-il ajouté.
"Je souhaite réaffirmer que le dialogue et la coopération sont le canal le plus efficace pour résoudre la question nucléaire iranienne", a encore déclaré Hong Lei.
L'Iran est le troisième fournisseur de pétrole brut de la Chine, avec 20,3 millions de tonnes livrées au cours des neuf premiers mois de l'année, en hausse de près d'un tiers sur la même période de 2010, selon les statistiques chinoises.
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a indiqué dans un rapport rendu public mardi que Téhéran avait travaillé à la mise au point de l'arme...
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