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Berlusconi : L'important c'est de faire le bien du pays

Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a expliqué mardi soir avoir décidé de démissionner une fois adoptées les mesures économiques promises à l'UE, parce que "l'important, c'est de faire le bien du pays". "Il faut se préoccuper de la situation italienne, de ce qui se passe sur les marchés, du fait que les marchés ne croient pas que l'Italie soit capable ou ait l'intention d'approuver ces mesures que l'Europe a demandées", a déclaré M. Berlusconi, dans un appel téléphonique à une de ses chaînes télévisées, Canale 5.

M. Berlusconi a jugé nécessaire de "faire la démonstration au contraire (du fait) que nous sommes sérieux et c'est la première chose dont nous devons nous préoccuper". "Ensuite, il y a les autres choses comme de savoir qui dirige ou pas le gouvernement", a-t-il ajouté.

"Nous traversons un contexte difficile en ce qui concerne les marchés. L'Europe nous a demandé des mesures qui devraient soutenir notre économie et elle nous les a demandées avec beaucoup d'insistance", a rappelé le Cavaliere, estimant qu'il faut "les approuver".

 

Les mesures promises à l'UE (cession d'actifs publics, libéralisation de professions réglementées) figureront dans un amendement à la loi de finances 2012 qui sera soumis au vote du Sénat d'ici au 18 novembre et à la Chambre des députés avant la fin du mois, selon le calendrier prévu jusqu'à présent.

 

M. Berlusconi a souligné qu'actuellement "le parlement est paralysé avec la défection de sept membres de notre majorité". Il a reconnu qu'il devait "prendre acte" du fait que "le gouvernement n'a plus la majorité qu'il croyait avoir".

 

La Chambre des députés a voté mardi le bilan 2010 de l'Etat italien, mais avec seulement 308 voix, alors que la majorité absolue est de 316, et grâce à l'abstention de l'opposition et de "mécontents" du parti de M. Berlusconi, le PDL. Ceux-ci ont choisi de ne pas voter pour que le texte passe malgré tout.

 

A propos de l'avenir, M. Berlusconi s'est dit partisan d'élections anticipées par rapport au terme normal de 2013, tout en reconnaissant que c'est au chef de l'Etat d'en décider.

Le président Giorgio Napolitano a déjà indiqué dans le communiqué officiel qu'il entendait entamer dès le départ de M. Berlusconi des consultations avec tous les partis politiques pour décider de la marche à suivre. Il peut soit favoriser la formation d'un gouvernement provisoire, soit dissoudre le parlement pour convoquer des élections anticipées.

 

Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a expliqué mardi soir avoir décidé de démissionner une fois adoptées les mesures économiques promises à l'UE, parce que "l'important, c'est de faire le bien du pays". "Il faut se préoccuper de la situation italienne, de ce qui se passe sur les marchés, du fait que les marchés ne croient pas que l'Italie soit capable ou ait l'intention...