Selon le processus habituel de passage en revue des politiques des pays appliquant le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, l'examen de deux jours de l'Iran commencera lundi à 13H00 GMT par la présentation du rapport de 224 pages préparé par les autorités iraniennes.
Suivront les questions des 18 experts composant le Comité et auxquelles la délégation iranienne devra répondre. La séance se conclura mardi par des recommandations du Comité. Leurs observations finales ne seront adoptées que le 4 novembre.
En 1993, date du dernier passage en revue de la situation des droits de l'homme en Iran par le Comité, les experts avaient déjà déploré le "nombre extrêmement élevé de sentences de mort prononcées et exécutées, dans bien des cas après des procès où les garanties d'une procédure régulière n'ont pas été appliquées d'une manière appropriée".
Ils avaient également dénoncé l'application de sanctions d'une extrême sévérité, telles que la flagellation et la lapidation.
Autant de pratiques qui persistent en Iran, ne cessent de déplorer les défenseurs des droits de l'homme.
En matière de droit commun, le meurtre, le viol, le vol à main armée, le trafic de drogue et l'adultère sont passibles de la peine de mort en Iran où les autorités estiment qu'une application sévère de la loi est indispensable pour maintenir la sécurité publique.
Le Pacte, adopté en 1966 par l'Assemblée générale de l'ONU et entré en vigueur en 1976, compte 167 États parties.
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