La police libanaise soupçonne l'ambassade de Syrie à Beyrouth d'être impliquée dans la disparition d'une figure de l'opposition syrienne pendant une visite au Liban en mai, a annoncé le député Kataëb, Samy Gemayel.
Interrogé par une commission parlementaire sur les droits de l'Homme, le directeur des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Achraf Rifi, a "fourni des informations dangereuses sur l'implication de l'ambassade syrienne dans l'enlèvement de Chebli al-Ayssami", a déclaré à l'AFP M. Gemayel, membre de la commission.
La fille de l'opposant, Raja Ayssami, qui a assisté à la réunion, a confirmé ces propos. "Selon l'enquête du général Rifi, les éléments montrent clairement du doigt l'ambassade syrienne dans la disparition de mon père".
L'ambassadeur de Syrie au Liban n'était pas joignable dans l'immédiat pour un commentaire.
Âgé aujourd'hui de 86 ans, Chebli al-Ayssami est l'un des fondateurs du parti au pouvoir en Syrie, le Baas, mais il avait quitté la Syrie en 1966 après des divergences avec le régime en place, avant même l'arrivée du clan Assad. Il s'est exilé depuis en Irak, en Egypte puis aux Etats-Unis, et n'était plus un opposant actif depuis 1992.
Arrivé le 19 mai des Etats-Unis pour rendre visite à sa fille comme chaque été à Aley, il a disparu cinq jours plus tard.
Le 3 octobre, l'organisation Amnesty International a dénoncé des exactions de la part des autorités syriennes contre des militants et des membres de l'opposition dans une liste de huit pays dont le Liban ne faisait pas partie.
Le régime de Bachar el-Assad en Syrie fait face depuis la mi-mars à un mouvement de contestation sans précédent, qu'il tente de réprimer dans le sang. Selon l'ONU, les violences ont fait plus de 2.900 morts dans le pays.
Interrogé par une commission parlementaire sur les droits de l'Homme, le directeur des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Achraf Rifi, a "fourni des informations dangereuses sur l'implication de l'ambassade syrienne dans l'enlèvement de Chebli al-Ayssami", a déclaré à l'AFP M. Gemayel, membre de la commission.
La fille de l'opposant, Raja Ayssami, qui a assisté à la réunion, a confirmé ces propos. "Selon l'enquête du général Rifi, les éléments montrent clairement du doigt l'ambassade syrienne dans la disparition de mon père".
L'ambassadeur de Syrie au Liban n'était pas joignable dans l'immédiat pour un commentaire.
Âgé aujourd'hui de 86 ans, Chebli al-Ayssami est l'un des fondateurs du parti au pouvoir en Syrie, le Baas, mais il avait quitté la Syrie en 1966 après des divergences avec le régime en place, avant même l'arrivée du clan Assad. Il s'est exilé depuis en Irak, en Egypte puis aux Etats-Unis, et n'était plus un opposant actif depuis 1992.
Arrivé le 19 mai des Etats-Unis pour rendre visite à sa fille comme chaque été à Aley, il a disparu cinq jours plus tard.
Le 3 octobre, l'organisation Amnesty International a dénoncé des exactions de la part des autorités syriennes contre des militants et des membres de l'opposition dans une liste de huit pays dont le Liban ne faisait pas partie.
Le régime de Bachar el-Assad en Syrie fait face depuis la mi-mars à un mouvement de contestation sans précédent, qu'il tente de réprimer dans le sang. Selon l'ONU, les violences ont fait plus de 2.900 morts dans le pays.
La police libanaise soupçonne l'ambassade de Syrie à Beyrouth d'être impliquée dans la disparition d'une figure de l'opposition syrienne pendant une visite au Liban en mai, a annoncé le député Kataëb, Samy Gemayel.Interrogé par une commission parlementaire sur les droits de l'Homme, le directeur des Forces de sécurité intérieure (FSI), le général Achraf Rifi, a "fourni des...
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