Vendredi, le Conseil des droits de l'homme entamera l'Examen périodique universel (EPU) de la Syrie, procédure à laquelle tous les membres des Nations unies doivent se soumettre.
"Bien que le Conseil des droits de l'homme a déjà adopté deux résolutions sur la répression en cours en Syrie, le fait que le gouvernement syrien n'ait rien mis en oeuvre pour répondre à ces résolutions et pour permettre aux enquêtes internationales de se tenir doit être l'objet de la préoccupation de l'ensemble des membres de l'ONU", a expliqué à l'AFP Philippe Dam, de Human Right Watch.
La commission d'enquête internationale indépendante chargée d'enquêter sur les violations des droits de l'homme en Syrie, mandatée par le Conseil des droits de l'homme le 23 août, attend toujours le feu vert de Damas pour entrer dans le pays.
Certaines ONG se montrent d'ailleurs quelque peu désabusées. "De l'EPU nous n'attendons pas grand chose car ce n'est pas un mécanisme vraiment adapté à la gravité des violations commises en Syrie qui pour certaines ont reçu la qualification de possible crimes contre l'humanité", souligne Julie Gromellon de la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH).
L'examen d'un Etat par le Conseil est fondé sur trois rapports différents : le premier présenté par le pays examiné, et deux autres élaborés par le Haut commissariat de l'ONU pour les droits de l'homme, l'un sur la base des éléments recueillis auprès des organes pertinents de l'ONU, l'autre est une compilation d'informations émanant notamment d'ONG.
"Bien que le Conseil des droits de l'homme a déjà adopté deux résolutions sur la répression en cours en Syrie, le fait que le gouvernement syrien n'ait rien mis en oeuvre pour répondre à ces résolutions et...
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