"Compte tenu de la poursuite de la campagne brutale du régime syrien contre sa propre population, l'Union européenne a décidé aujourd'hui d'adopter des sanctions supplémentaires", a annoncé sa chef de la diplomatie, Catherine Ashton, dans un communiqué.
L'information avait été donnée peu avant par une source diplomatique.
La validation de ces mesures, préparées au niveau des experts depuis le début du mois, s'est faite via une procédure dite "écrite" avec les capitales. Il est aussi prévu que deux personnes et six sociétés soient ajoutées à la liste des sanctions européennes incluant gel d'avoirs et interdiction de visa.
Les nouvelles mesures entreront en vigueur samedi.
Il s'agit déjà du septième train de sanctions à l'encontre du régime de Bachar al-Assad, accusé par les Occidentaux de réprimer dans le sang le mouvement de contestation. Selon l'ONU, la répression a fait plus de 2.700 morts depuis le début du mouvement mi-mars et selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) 70.000 personnes sont passées par les prisons.
Les plus commentés
Joumblatt à « L’OLJ » : Les promesses de paix de Trump sont une manœuvre
Face à Israël, des combattants du Hezbollah de plus en plus jeunes ?
Geagea : une séance présidentielle peut se tenir même sans les chiites