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Agenda - Commémoration

Salsa, mariachi et tequila pour les 201 ans de l’indépendance du Mexique

Jeudi soir, pour célébrer l’anniversaire de l’indépendance du pays, l’ambassade du Mexique et la municipalité de Zouk Mikaël avaient vu les choses en grand. Folklore, tradition et bonne humeur : un cocktail rafraîchissant dans une ambiance de fête de village.

L’ambassadeur Jorge Àlvarez Fuentes poussant le « cri de l’indépendance ».


Sur les marches de l’amphithéâtre romain, Ivana, 4 ans, fait tournoyer un drapeau mexicain miniature entre son pouce et son index. Collerette en dentelle blanche, jupon vert ceinturé à la taille et fleur écarlate dans les cheveux, pour l’occasion, la petite fille a enfilé une parure de princesse – aux couleurs de la patrie de sa maman. « C’est sa grand-mère qui a cousu ce costume traditionnel, raconte Karina, venue avec sa fille et son mari du nord du pays, elle nous l’a envoyé directement de Mexico. »
Jeudi soir, à Zouk Mikaël, pour célébrer les 201 ans de l’indépendance du pays, l’ambassade du Mexique avait réuni tous les ingrédients d’une grande fête populaire hispanique. Constellation d’étendards vert-blanc-rouge, salsa et merengue, burritos et tequila : dans la semi-pénombre de la soirée, il suffisait de plisser les yeux pour se croire dans un petit village au bord du Rio Grande.

Faire résonner le « cri de l’indépendance »
Les mains agrippées à un immense drapeau tricolore, sous les tintements d’une cloche, l’ambassadeur, Jorge Àlvarez Fuentes, avance d’un pas décidé vers le centre de la scène. Les têtes se tournent, le silence se fait. « Mexicanos ! » tonne-t-il dans son micro.
D’une seule voix, une clameur tonitruante lui répond des tribunes de pierre. « Viva la independencia nationale, viva México ! » Dans tout l’amphithéâtre, une nuée de drapeaux virevoltent au son du carillon. Dans le ciel, les fusées vertes, blanches et rouges sifflent et pétaradent à tout-va. Les bouteilles de Corona et les verres de tequila dansent sur les plateaux des serveurs survoltés. Les danseurs en boléro à paillettes font claquer leurs talons et les mariachis donnent le tournis à leurs violons. C’est la fête.
Un jubilé pour les Mexicains du Liban, mais aussi pour les Libanais attachés à la culture hispanique. Esmeralda est originaire de Jbeil et parle espagnol depuis dix ans. Traductrice d’ouvrages de l’arabe à l’espagnol, son métier lui a mis un pied dans le folklore hispanique. « Quand on apprend une langue, on appréhende aussi un peu sa culture », décrypte la jeune femme de 33 ans. Jeudi soir, la fête populaire lui a donné la bougeotte. Dans un futur proche, c’est décidé, elle ira découvrir le Mexique de ses propres yeux.
Sur les marches de l’amphithéâtre romain, Ivana, 4 ans, fait tournoyer un drapeau mexicain miniature entre son pouce et son index. Collerette en dentelle blanche, jupon vert ceinturé à la taille et fleur écarlate dans les cheveux, pour l’occasion, la petite fille a enfilé une parure de princesse – aux couleurs de la patrie de sa maman. « C’est sa grand-mère qui a cousu ce costume...