"Israël est prêt à libérer 1.000 prisonniers palestiniens en échange de mon fils", a déclaré Noam Shalit lors d'une conférence de presse tenue à l'issue d'une visite aux Nations unies visant à rencontrer les ambassadeurs à l'ONU.
Un tel échange de prisonniers a déjà été proposé aux deux parties, notamment par le biais de médiateurs allemands mais, selon Noam Shalit, dont le fils possède également la nationalité française, les Palestiniens ont rejeté cette offre.
A l'automne 2009, Israël et le Hamas s'étaient rejetés la responsabilité de l'échec des négociations indirectes menées via l'Egypte et un médiateur allemand sur l'échange du soldat contre un millier de détenus palestiniens.
"Quand un accord sera trouvé, j'espère très bientôt, Israël sera prêt à libérer beaucoup d'autres prisonniers dont la détention, de mon point de vue, n'est plus pertinente", a également assuré M. Shalit.
"La captivité de Gilad empêche malheureusement la libération de nombreux prisonniers palestiniens", a-t-il ajouté.
Le père de Gilad Shalit a expliqué qu'il avait rencontré les ambassadeurs à l'ONU de plusieurs pays afin de leur demander de conditionner leur vote sur la création d'un Etat palestinien à sa libération.
Le jeune soldat franco-israélien a été kidnappé le 25 juin 2006 par un commando de trois groupes armés palestiniens, dont la branche militaire du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis juin 2007. Il est depuis détenu au secret, sans aucune visite de la Croix-Rouge qui a récemment demandé "la preuve" qu'il est "vivant".
Les Palestiniens ont réaffirmé jeudi leur détermination à soumettre au Conseil de sécurité de l'ONU leur demande d'adhésion d'un Etat de Palestine, après l'annonce formelle par les Etats-Unis qu'ils y opposeraient leur veto.
Le président palestinien Mahmoud Abbas doit remettre en personne la demande d'adhésion au secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon le 20 septembre.
Les plus commentés
Raï appelle à "ne pas succomber aux pressions et tentations" de l'UE, après le don d'un milliard d'euros de Bruxelles
Berlin, l’Eldorado perdu des Arabes
Écran noir pour Al-Jazeera en Israël