Yémen : Saleh accuse ses opposants de "corruption" et de trafic d'armes
OLJ/Agences / le 31 août 2011 à 15h44
Le président contesté du Yémen Ali Abdallah Saleh a accusé ses opposants de "corruption" et les a qualifiés de "trafiquants d'armes" exploitant les jeunes manifestants pour le faire tomber, dans un entretien à la télévision diffusé mercredi."Ceux qui sont allés sur la place de l'Université (haut lieu de la révolte dans la capitale) pour soutenir la révolution de la jeunesse qui demande la chute du régime (...) sont nourris par la corruption et sont des trafiquants d'armes et de terres", a-t-il dit. "Nos gens les connaissent bien. Ils étaient déjà un problème pour notre système politique et ont toujours été critiqués pour protéger ces corrompus (...) qui maintenant sont en train de manifester" sur la place de l'Université, a dit le président qui portait comme lors de ses précédentes interventions des gants et un bandage sur le front. M. Saleh s'exprimait à la télévision publique yéménite depuis Ryad, où il est en convalescence, après avoir été blessé dans un attentat contre son palais le 3 juin. Mardi dans une précédente intervention télévisée pour fêter l'Aïd el-Fitr il avait exigé un mécanisme pour mettre en application un plan des monarchies du Golfe afin d'assurer une transition pacifique dans son pays. Le plan du Golfe prévoit la formation par l'opposition d'un gouvernement de réconciliation et la démission un mois plus tard du président en échange de l'immunité pour le chef de l'Etat et ses proches. Après plus de six mois mois de contestation, le régime yéménite est affaibli avec la défection d'une partie de l'armée, des tribus et des oulémas, mais les protestataires n'ont néanmoins pas réussi à chasser du pouvoir M. Saleh, à la tête du pays depuis 1978. La répression a fait au moins 200 morts parmi les protestataires.
Le président contesté du Yémen Ali Abdallah Saleh a accusé ses opposants de "corruption" et les a qualifiés de "trafiquants d'armes" exploitant les jeunes manifestants pour le faire tomber, dans un entretien à la télévision diffusé mercredi."Ceux qui sont allés sur la place de l'Université (haut lieu de la révolte dans la capitale) pour soutenir la révolution de la jeunesse qui...
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