"Nous pressons les pays qui continuent à acheter du gaz et du pétrole syriens, les pays qui continuent à envoyer des armes au (président syrien) Assad, les pays dont le soutien politique et économique le conforte dans sa brutalité, de se ranger du bon côté de l'Histoire", a dit Mme Clinton à des journalistes.
Jeudi, la secrétaire d'Etat américaine avait encouragé la Chine et l'Inde à imposer des sanctions à la Syrie dans le domaine de l'énergie, et la Russie à cesser ses ventes d'armes au régime de Damas, un client de longue date de Moscou en matière d'armement.
"Le président Assad a perdu sa légitimité de dirigeant et il est évident que la Syrie se porterait mieux sans lui", a dit Mme Clinton vendredi lors d'une conférence de presse commune avec son homologue norvégien Jonas Gahr Stoere.
La chef de la diplomatie américaine n'a toutefois pas appelé explicitement au départ de Bachar al-Assad. Selon des responsables, l'administration Obama pourrait bientôt franchir ce pas.
Hillary Clinton a également assuré que l'ambassadeur américain à Damas, Robert Ford, avait transmis un "message clair" au gouvernement syrien, en référence à sa réunion avec le ministre syrien des Affaires étrangères Walid Mouallem jeudi.
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