Quelques centaines de militants pro-démocratie étaient installés jeudi place Tahrir au Caire dans l'intention d'y passer la nuit, réclamant notamment une justice plus énergique contre les responsables de l'ancien régime.
Ce rassemblement fait suite à de violents affrontements qui ont eu lieu sur la place et à proximité mardi soir et mercredi entre des manifestants et la police, sur fond de regain des tensions politiques en Egypte.
Certains groupes de jeunes pro-démocratie ont appelé sur internet, dans la foulée de ces accrochages, à un sit-in place Tahrir.
Le nombre de tentes était toutefois loin d'atteindre celui observé lors du soulèvement de janvier/février, où un véritable village de toiles avait envahi la place. Ce grand carrefour était également ouvert comme d'habitude au trafic automobile.
Les manifestants réclament notamment que la justice se montre plus énergique pour juger les responsables de l'ancien régime, en particulier l'ex-ministre de l'Intérieur Habib el-Adly.
Ce dernier a été condamné à douze ans de prison pour corruption, mais son jugement pour les violences qui ont fait plus de 800 morts durant le soulèvement populaire se fait attendre.
Un tribunal d'Alexandrie (nord) a également renvoyé jeudi au 24 septembre un verdict très attendu contre deux policiers accusés d'être responsables de la mort d'un jeune internaute, Khaled Saïd, en juin 2010.
Cette affaire, largement relayée sur internet, avait contribué à mobiliser la jeunesse égyptienne contre le régime d'Hosni Moubarak, renversé le 11 février.
Le procès de M. Moubarak, hospitalisé à Charm el-Cheikh, sur la mer Rouge, doit débuter le 3 août.
Ce rassemblement fait suite à de violents affrontements qui ont eu lieu sur la place et à proximité mardi soir et mercredi entre des manifestants et la police, sur fond de regain des tensions politiques en Egypte.
Certains groupes de jeunes pro-démocratie ont appelé sur internet, dans la foulée de ces accrochages, à un sit-in place Tahrir.
Le nombre de tentes était toutefois loin d'atteindre celui observé lors du soulèvement de janvier/février, où un véritable village de toiles avait envahi la place. Ce grand carrefour était également ouvert comme d'habitude au trafic automobile.
Les manifestants réclament notamment que la justice se montre plus énergique pour juger les responsables de l'ancien régime, en particulier l'ex-ministre de l'Intérieur Habib el-Adly.
Ce dernier a été condamné à douze ans de prison pour corruption, mais son jugement pour les violences qui ont fait plus de 800 morts durant le soulèvement populaire se fait attendre.
Un tribunal d'Alexandrie (nord) a également renvoyé jeudi au 24 septembre un verdict très attendu contre deux policiers accusés d'être responsables de la mort d'un jeune internaute, Khaled Saïd, en juin 2010.
Cette affaire, largement relayée sur internet, avait contribué à mobiliser la jeunesse égyptienne contre le régime d'Hosni Moubarak, renversé le 11 février.
Le procès de M. Moubarak, hospitalisé à Charm el-Cheikh, sur la mer Rouge, doit débuter le 3 août.
Quelques centaines de militants pro-démocratie étaient installés jeudi place Tahrir au Caire dans l'intention d'y passer la nuit, réclamant notamment une justice plus énergique contre les responsables de l'ancien régime.Ce rassemblement fait suite à de violents affrontements qui ont eu lieu sur la place et à proximité mardi soir et mercredi entre des manifestants et la police, sur fond...
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