Les militants, qui vont embarquer sur une dizaine de bateaux, "ont tous les droits de rejoindre la bande de Gaza", a déclaré à des journalistes le Premier ministre du Hamas, Ismaïl Haniyeh, après la prière du vendredi.
"Nous dénonçons les menaces israéliennes et demandons aux Nations unies et à toutes les organisations de défense des droits de l'Homme de fournir à cette flottille toute les protections juridiques et de s'opposer à toutes les tentatives israéliennes de l'arrêter", a-t-il ajouté.
Jeudi, l'ambassadeur d'Israël à l'ONU Ron Prosor avait indiqué que son pays était "déterminé" à intercepter les navires, invoquant "le droit à l'auto-défense" de l'Etat hébreu et dénonçant une opération dont le but "politique" relève de la "provocation et n'a rien à voir avec une aide humanitaire".
Cette flottille fait suite à celle de 2010, durant laquelle neuf militants turcs avaient été tués par un commando israélien, provoquant une vague de protestation internationale.
Il ne fait "aucun doute que l'occupant (israélien) se prépare à un crime similaire (...) mais cette fois cela devra être puni", a poursuivi M. Haniyeh.
"Cette fois, la flottille doit se rendre à Gaza et nous sommes prêts à la recevoir", a-t-il conclu.
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