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Conférence sur le Proche-Orient: pour Alain Juppé "les lignes ont bougé"

Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a affirmé mardi que la proposition française d'organiser une conférence de paix sur le Proche-Orient avait fait "bouger les lignes" du processus de paix.
"Je retire le sentiment que nos propositions ont fait bouger les lignes", a dit M. Juppé à l'ONU au cours d'un point de presse.
Il a rappelé que le président de l'autorité palestinienne Mahmoud Abbas avait donné son appui à une telle conférence tandis qu'Israël était en train de l'étudier.
"Ma collègue Hillary Clinton a exprimé son intérêt pour la proposition française. Elle a soulevé un certain nombre de réserves mais elle s'est dit prête à continuer à travailler avec nous", a-t-il ajouté.
L'envoyé spécial du Quartette (ONU, UE, Etats-Unis, Russie) "Tony Blair vient d'apporter son soutien à l'initiative française et enfin le secrétaire général des Nations unies avec lequel je viens de m'entretenir (..) a jugé que notre initiative allait dans le bon sens", a expliqué le chef de la diplomatie française.
"Nous allons donc continuer à travailler avec tous les partenaires que je viens de citer (...) pour voir si cette initiative peut aboutir à une reprise des négociations d'ici l'été", a-t-il dit.
"C'est difficile (...) il nous faut beaucoup de ténacité pour faire avancer les choses, mais nous avons cette ténacité et nous allons continuer à aller de l'avant", a encore indiqué M. Juppé.
La France a dévoilé le 2 juin un projet de conférence de paix israélo-palestinienne sur la base des paramètres énoncés en mai par le président américain Barack Obama: la création de deux Etats sur la base des lignes de juin 1967, modifiées par des échanges agréés par les deux parties.
Paris aimerait organiser ce projet de réunion avant la fin juillet.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avait laissé entendre lundi à Alain Juppé qu'elle jugeait prématurée l'idée française d'une conférence de paix, faute de volonté des parties.
"Nous soutenons fermement un retour aux négociations, mais nous ne pensons pas qu'une conférence sur le retour aux négociations serait productive", avait-elle dit.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a affirmé mardi que la proposition française d'organiser une conférence de paix sur le Proche-Orient avait fait "bouger les lignes" du processus de paix."Je retire le sentiment que nos propositions ont fait bouger les lignes", a dit M. Juppé à l'ONU au cours d'un point de presse.Il a rappelé que le président de l'autorité...