"L'idée d'une réunion quelle qu'elle soit ou d'une conférence doit être associée à une volonté des parties de reprendre la négociation", a-t-elle observé lors d'un point de presse avec son homologue français Alain Juppé.
"Nous soutenons fermement un retour aux négociations, mais nous ne pensons pas qu'une conférence sur le retour aux négociations serait productive", a-t-elle développé: "Il faut un retour aux négociations qui demandera beaucoup de persuasion et de travail préparatoire, de manière à organiser une rencontre productive entre Israéliens et Palestiniens".
En conclusion pour la secrétaire d'Etat, "notre attitude actuelle est d'attendre et voir, parce que nous n'avons encore aucune assurance des parties" concernant leur volonté de reprendre le dialogue.
Commentant sa tournée dans la région ces derniers jours, ainsi que son entretien avec Mme Clinton, Alain Juppé s'est voulu optimiste.
"Je suis assez agréablement surpris", a-t-il dit, "parce que les Palestiniens ont réagi positivement, les Israéliens n'ont pas dit non, et la secrétaire d'Etat a dit +wait and see+".
La France a dévoilé le 2 juin un projet de conférence de paix israélo-palestinienne d'ici la fin juillet sur la base des paramètres énoncés par le président américain Barack Obama.
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