L'un des trois vice-présidents irakiens, Adel Abdel Mehdi, a présenté sa démission moins de trois semaines après sa nomination, a annoncé lundi le chef de sa formation politique, une décision visant selon lui à réduire l'effectif du pléthorique exécutif irakien.
M. Abdel Mehdi avait été reconduit le 12 mai après des mois de tractations entre les différentes factions participant au gouvernement d'union nationale.
"J'espère que ceci permettra de commencer à réduire la taille du gouvernement", a déclaré Ammar al-Hakim, sur le site internet du Conseil suprême islamique en Irak (CSII), la formation chiite de M. Abdel Mehdi.
Dans un communiqué, le CSII précise que cette démission est "une réponse à la volonté du peuple, et aux réserves exprimées par la marjaïya", en référence à la direction religieuse chiite.
Le chef spirituel de cette communauté, le Grand Ayatollah Ali Sistani, avait en février appelé la classe politique à redoubler d'efforts face à la vague de manifestations, dénonçant notamment les "privilèges inacceptables" de certains responsables.
Il avait aussi spécifiquement demandé "d'éviter de créer des postes gouvernementaux inutiles coûteux pour le pays (...) et d'annuler les portefeuilles superflus".
Pour des raisons d'équilibres politiques, l'actuel gouvernement est le plus pléthorique de l'histoire de l'Irak avec une cinquantaine de ministres et secrétaires d'Etat.
Le nombre de vice-présidents est en outre passé de deux à trois dans le gouvernement d'union. Les deux autres adjoints du président Jalal Talabani sont Tarek al-Hachémi, issu de la liste Iraqiya, soutenue par les sunnites, et Khodeir al-Khouzaï, qui appartient au parti Dawa (chiite) du Premier ministre Nouri al-Maliki.
M. Hakim a précisé que la démission de M. Abdel Mehdi ne serait pas officielle tant qu'elle n'aurait pas été remise à M. Talabani.
Les Irakiens ont dû attendre neuf mois après les législatives de mars 2010 pour qu'un nouveau gouvernement soit formé, et cinq autres pour que les vice-présidents soient désignés.
Les porte-feuilles stratégiques de l'Intérieur, de la Défense et de la sécurité nationale n'ont toujours pas été attribués.
M. Abdel Mehdi avait été reconduit le 12 mai après des mois de tractations entre les différentes factions participant au gouvernement d'union nationale.
"J'espère que ceci permettra de commencer à réduire la taille du gouvernement", a déclaré Ammar al-Hakim, sur le site internet du Conseil suprême islamique en Irak (CSII), la formation chiite de M. Abdel Mehdi.
Dans un communiqué, le CSII précise que cette démission est "une réponse à la volonté du peuple, et aux réserves exprimées par la marjaïya", en référence à la direction religieuse chiite.
Le chef spirituel de cette communauté, le Grand Ayatollah Ali Sistani, avait en février appelé la classe politique à redoubler d'efforts face à la vague de manifestations, dénonçant notamment les "privilèges inacceptables" de certains responsables.
Il avait aussi spécifiquement demandé "d'éviter de créer des postes gouvernementaux inutiles coûteux pour le pays (...) et d'annuler les portefeuilles superflus".
Pour des raisons d'équilibres politiques, l'actuel gouvernement est le plus pléthorique de l'histoire de l'Irak avec une cinquantaine de ministres et secrétaires d'Etat.
Le nombre de vice-présidents est en outre passé de deux à trois dans le gouvernement d'union. Les deux autres adjoints du président Jalal Talabani sont Tarek al-Hachémi, issu de la liste Iraqiya, soutenue par les sunnites, et Khodeir al-Khouzaï, qui appartient au parti Dawa (chiite) du Premier ministre Nouri al-Maliki.
M. Hakim a précisé que la démission de M. Abdel Mehdi ne serait pas officielle tant qu'elle n'aurait pas été remise à M. Talabani.
Les Irakiens ont dû attendre neuf mois après les législatives de mars 2010 pour qu'un nouveau gouvernement soit formé, et cinq autres pour que les vice-présidents soient désignés.
Les porte-feuilles stratégiques de l'Intérieur, de la Défense et de la sécurité nationale n'ont toujours pas été attribués.
L'un des trois vice-présidents irakiens, Adel Abdel Mehdi, a présenté sa démission moins de trois semaines après sa nomination, a annoncé lundi le chef de sa formation politique, une décision visant selon lui à réduire l'effectif du pléthorique exécutif irakien.M. Abdel Mehdi avait été reconduit le 12 mai après des mois de tractations entre les différentes factions participant...
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