Qassem al-Hosseini, qui travaillait à la section d'intérêts iranienne au Caire, avait été brièvement détenu avant de recevoir un ordre d'expulsion.
Selon l'enquête préliminaire, le diplomate rassemblait "des informations sur l'Egypte concernant les derniers évènements que le pays a vécus et les conditions qu'il traverse, puis il les envoyait aux services de renseignement iraniens".
La section d'intérêts iranienne avait démenti son arrestation, avant l'annonce de l'expulsion.
L'Iran a rompu ses relations diplomatiques avec le Caire en 1980, après la révolution islamique, pour protester contre la conclusion en 1979 d'un accord de paix entre l'Egypte et Israël.
L'ex-président égyptien Hosni Moubarak, comme de nombreux autres dirigeants arabes, nourrissait une forte défiance envers Téhéran, vu comme un élément déstabilisateur au Moyen-Orient.
Depuis sa chute le 11 février, Le Caire et Téhéran sont engagés dans des efforts de rapprochement et des promesses d'oeuvrer à une normalisation diplomatique, qui n'ont jusqu'ici pas abouti.
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