Nicolas Sarkozy a reconduit son hôte sur le perron de l'Elysée à l'issue d'un entretien de trois quarts d'heure. Le Premier ministre François Fillon était également présent.
Selon l'Elysée, l'entretien entre MM. Sarkozy et Jibril devait porter "sur la situation en Libye et sur le processus de transition démocratique", huit semaines après le début des frappes aériennes de l'Otan.
C'est la deuxième fois que M. Jibril est reçu par M. Sarkozy. Le 10 mars, il avait déjà été accueilli à l'Elysée avec deux autres membres du Conseil national de transition (CNT) libyen.
La France avait officiellement reconnu à cette occasion le CNT comme "représentant légitime du peuple libyen" et avait décidé d'envoyer un ambassadeur à Benghazi, le siège de la contestation au colonel Kadhafi, à un millier de kilomètres à l'est de Tripoli.
Depuis, quatre autres pays ont reconnu le CNT comme interlocuteur légitime: l'Italie, le Qatar, la Gambie et la Grande-Bretagne.
M. Jibril a été reçu vendredi à Washington, qui, sans reconnaître diplomatiquement la rébellion libyenne, l'a toutefois jugée "légitime et crédible".
Alain Juppé, ministre des Affaires étrangères, a appelé à intensifier la pression militaire sur le régime du colonel Mouammar Kadhafi, dans un entretien publié samedi par le quotidien arabe Al-Hayat.
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