A l'issue de l'entrevue, les membres de la délégation ont posé pour les photographes devant la tente, sans faire de déclaration dans l'immédiat.
Le président sud-africain Jacob Zuma et ses homologues Amadou Toumani Touré (Mali), Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie) et Denis Sassou Nguesso (Congo), ainsi que le ministre ougandais des Affaires étrangères, Henry Oryem Okello, étaient arrivés l'un après l'autre dans l'après-midi à l'aéroport de Miitiga, près de Tripoli.
Des partisans du colonel Kadhafi les attendaient à l'aéroport, portant des portraits du dirigeant libyen et des drapeaux verts du régime.
Réunis samedi à Nouakchott, les médiateurs avaient réaffirmé les objectifs de leur mission: "cessation immédiate de toutes les hostilités", acheminement de l'aide humanitaire et ouverture d'un dialogue entre le régime et l'insurrection.
Après Tripoli, la délégation a prévu de se rendre dimanche soir à Benghazi, "capitale" des rebelles à 1.000 km à l'est de Tripoli, pour tenter de convaincre l'insurrection de baisser les armes. L'entreprise s'annonce délicate, les chefs de la rébellion ayant rejeté tout cessez-le-feu impliquant le maintien au pouvoir de M. Kadhafi ou de ses fils.
Sur le terrain, les combats entre forces gouvernementales et rebelles ont fait au moins 23 morts depuis samedi à Ajdabiya (est) et à Misrata (ouest). L'Otan a parlé de situation "désespérée" dans ces deux villes et promis de poursuivre les bombardements pour désarmer le régime.
Les plus commentés
Un milliard d'euros pour aider le Liban ou pour... « acheter son silence » ?
Mikati : Le don de l'UE n'est pas une condition pour que les réfugiés syriens restent au Liban
Macron reçoit Joumblatt : la France « pleinement engagée » dans une désescalade au Liban-Sud