Moustapha Gheriani, le porte-parole du Conseil national de transition (CNT), organisme représentatif des rebelles anti-Kadhafi, a refusé de préciser la raison de cette visite, qui survient près d'un mois après l'arrestation par les rebelles d'une première équipe britannique à Benghazi.
"C'est une délégation", s'est borné à répondre M. Gheriani. "C'est secret. C'est une question de respect", a-t-il ajouté, renvoyant à Londres le soin de donner plus de détails.
Un diplomate français, Antoine Sivan, a déjà pris ses fonctions de représentant de la France auprès de l'opposition libyenne le 29 mars. Le même jour, un émissaire américain, Chris Stevens, est également arrivé dans la région de Benghazi.
Le 6 mars, une équipe composée de deux diplomates britanniques et de six gardes du corps appartenant aux forces d'élite britanniques SAS, selon la presse, avait été arrêtée par les rebelles peu après leur arrivée à Benghazi par hélicoptère.
Cette mission avait provoqué la colère de l'opposition libyenne, qui avait indiqué avoir refusé de leur parler parce qu'ils n'étaient pas entrés légalement dans le pays.
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