Ces tirs, sans précédent depuis l'offensive israélienne "Plomb Durci" de décembre 2008/janvier 2009 contre la bande de Gaza, ont blessé légèrement deux Israéliens et causé des dégâts mineurs.
Revendiqués par les Brigades Ezzedine al-Qassam, branche militaire du mouvement islamiste Hamas, ils ont provoqué des représailles immédiates de l'armée israélienne, qui ont fait cinq blessés palestiniens et entraîné des ruptures d'électricité.
"La France condamne avec fermeté les tirs de roquette et d'obus intervenus ce matin dans le sud d'Israël, en provenance de la Bande de Gaza", a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bertrand Valero, dans un communiqué.
"Elle appelle toutes les parties à la plus grande retenue, afin d'éviter toute escalade des violences", a-t-il ajouté.
Cette nouvelle escalade de la violence, à la veille de la fête juive de Pourim, survient après la mort de deux membres des Brigades al-Qassam, tués mercredi lors d'un raid aérien israélien à Gaza qui a visé un terrain utilisé pour l'entraînement de militants.
Jusqu'à présent, le Hamas observait une trêve de fait avec Israël, pour éviter une nouvelle épreuve de force après la dévastatrice opération "Plomb Durci", qui avait fait 1.400 tués palestiniens il y a deux ans à Gaza.
Les plus commentés
Le faux pas de Samir Geagea… et de l’opposition ?
Pourquoi la Palestine mobilise une partie de la jeunesse occidentale
L'UE annonce un financement pour le Liban d'un milliard d'euros, jusqu'en 2027