"Début d'un dialogue entre un groupe de jeunes Coptes et de prêtres avec des dirigeants de l'armée pour des négociations sur les revendications des manifestants afin de mettre fin au sit-in", a indiqué la télévision.
Plus d'un millier de Coptes (chrétiens d'Egypte) se sont rassemblés jeudi, comme ils le font depuis plusieurs jours, devant le siège de la télévision au Caire pour exiger notamment la reconstruction de l'église Al-Chahidaine, située à Soul près de la capitale et incendiée lors de violences provoquées par une relation amoureuse entre un chrétien et une musulmane.
Le père du Copte et celui de la musulmane ont été tués vendredi, l'église a été incendiée le lendemain par des musulmans.
Les manifestants, qui brandissaient des croix et des pancartes proclamant notamment "Non à la destruction des maisons de Dieu", demandent aussi une enquête et le limogeage du gouverneur de Helwan, où est située la localité.
Treize personnes ont été tuées dans d'autres violences qui ont opposé mardi soir musulmans et Coptes dans le quartier déshérité à forte population chrétienne de Moqattam, dans l'est du Caire, où un millier de chrétiens s'étaient réunis pour protester contre l'incendie de l'église Al-Chahidaine.
La "coalition des jeunes de la révolution", qui regroupe de jeunes Egyptiens ayant initié le mouvement de révolte contre le régime de Hosni Moubarak, a appelé sur sa page officielle sur Facebook à un rassemblement "pacifique" vendredi place Tahrir pour "l'unité nationale".
Ce rassemblement dans le haut lieu de la contestation populaire visera à "insister sur l'unité entre les Egyptiens" et à dire "que le peuple égyptien empêchera toute tentative de provoquer la dissension ou le chaos", selon la coalition.
La place Tahrir a été mercredi le théâtre de violences entre partisans du président déchu armés de couteaux et de bâtons et manifestants pro-démocratie, traduisant la difficile transition politique que traverse le pays.
Les plus commentés
L'UE annonce un financement pour le Liban d'un milliard d'euros, jusqu'en 2027
« Lorsqu’il s’agit de critiquer Israël, l’université ne veut rien entendre »
« La plupart des Iraniens détestent le régime et veulent avant tout vivre en paix »