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Bouchehr: la sécurité prime pour le redémarrage de la centrale

Le ministre des Affaires étrangères iranien Ali Akbar Salehi a souligné lundi que la sécurité devait primer dans le redémarrage de la centrale nucléaire de Bouchehr, arrêté pour des raisons techniques.
"Nous faisons des tests de routine et répétons nos tests", a déclaré le chef de la diplomatie iranienne, lors d'une conférence de presse à Genève.
M. Salehi a expliqué que l'Iran avait décidé de procéder à plusieurs tests si nécessaire car "la sécurité est notre priorité dans le démarrage du réacteur".
L'Iran a annoncé samedi l'arrêt pour des raisons "techniques" de sa centrale de Bouchehr, construite par les Russes, avant même qu'elle n'ait commencé à produire de l'électricité, un revers significatif pour son programme nucléaire emblématique et controversé, bien que les Occidentaux ne la considèrent pas comme susceptible de contribuer au développement d'un éventuel programme nucléaire militaire.
M. Salehi a indiqué que s'il était nécessaire de "revisiter l'équipement" de la centrale, cela serait fait. "La sécurité est plus importante que le démarrage d'un réacteur", a-t-il insisté.
Le réacteur de Bouchehr (sud) avait été démarré en novembre et aurait dû commencer à produire de l'électricité à partir du 9 avril, avec quatre mois de retard sur la date initialement annoncée.
Le chef du programme nucléaire iranien de l'époque, Ali Akbar Salehi, devenu ensuite chef de la diplomatie iranienne, avait alors présenté le lancement de Bouchehr comme un défi aux sanctions technologiques et financières internationales imposées à l'Iran pour son programme nucléaire.
Lundi, l'agence russe de l'énergie atomique Rosatom a indiqué que des dommages internes dans la centrale nucléaire de Bouchehr étaient à l'origine de la récente décision de décharger le combustible du coeur du réacteur.
Lors de son passage à Genève, à l'occasion du Conseil des droits de l'homme de l'ONU réuni en session plénière, M. Salehi a pu rencontrer son homologue européenne Catherine Ashton et russe Sergueï Lavrov.
"J'ai saisi l'opportunité (de la rencontre, ndlr) pour parler des objectifs des discussions d'Istanbul", a expliqué aux médias Mme Ashton, soulignant lui avoir "fait part de (sa) déception quant au fait que nous n'avons pas enregistré de progrès à Istanbul".
C'était la première fois que la chef de la diplomatie européenne Catherine Ashton et M. Salehi se rencontraient, depuis la nomination de ce dernier comme ministre des Affaires étrangères.
L'Iran et les grandes puissances réunies au sein du groupe des 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU: Etats-Unis, Russie, Chine, France et Grande-Bretagne, plus l'Allemagne) ne sont pas parvenus à s'entendre sur les moyens de régler leur conflit autour du programme nucléaire iranien, à l'issue de deux jours de discussions en janvier à Istanbul.
L'Iran a réclamé à Istanbul une levée des sanctions internationales comme préalable à toute discussion sur la question nucléaire, et a refusé par avance d'abandonner l'enrichissement d'uranium dont six résolutions des Nations unies exigent la suspension.
Le ministre des Affaires étrangères iranien Ali Akbar Salehi a souligné lundi que la sécurité devait primer dans le redémarrage de la centrale nucléaire de Bouchehr, arrêté pour des raisons techniques."Nous faisons des tests de routine et répétons nos tests", a déclaré le chef de la diplomatie iranienne, lors d'une conférence de presse à Genève.M. Salehi a expliqué que l'Iran...