"Cette révolution est un rejet d'el-Qaëd", et montre que le Moyen-Orient est capable de changer sans l'extrémisme, a déclaré le républicain John McCain, ex-candidat malheureux à la présidence américaine contre Barack Obama, à sa sortie d'une rencontre avec le chef de la Ligue arabe Amr Moussa.
"Cette révolution a montré aux peuples du monde, pas seulement le peuple arabe, qu'un changement pacifique peut aboutir et que la violence et l'extrémisme ne sont pas nécéssaires pour parvenir à la démocratie et la liberté", a-t-il dit à la presse.
Avant la révolte, on pensait "qu'il n'y avait qu'un choix possible: une dictature laïque ou une dictature religieuse extrémiste", a ajouté l'indépendant Joe Lieberman, mais l'Egypte "montre qu'il y a une troisième voie".
MM. McCain et Lieberman sont les deux premiers membres du Congrès américain à visiter l'Egypte depuis la chute du président Hosni Moubarak, le 11 février, à la suite d'une révolte populaire.
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