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Liban: craintes d'une pénurie d'essence, files devant les stations-service

Le Liban craignait jeudi une pénurie d'essence en raison d'un arrêt de livraison de ce carburant et de longues files d'attentes étaient visibles devant les stations-service en soirée, ont constaté des journalistes de l'AFP.
A Beyrouth et plusieurs autres villes du pays, les automobilistes se sont rués vers les stations-services et de nombreuses voitures attendaient pour faire le plein, tandis que d'autres stations étaient à sec ou fermées.
Les importateurs de pétrole ont décidé jeudi de suspendre les livraisons d'essence 95 et 98 octane, en riposte au refus du ministre sortant de l'Energie de majorer les prix de ce carburant, malgré la flambée des cours de pétrole. Les prix à la pompe au Liban n'ont pas changé depuis le 4 février.
Les cours de pétrole poursuivaient jeudi leur envolée, atteignant de nouveaux sommets depuis deux ans et demi, à près de 120 dollars le baril à Londres et plus de 100 à New York, poussés par les troubles en Libye et la crainte d'un "effet domino" dans le monde arabe.
A l'origine du problème, un différend qui dure depuis quelques semaines entre le ministre de l’Energie, Gebrane Bassil, qui refuse l'augmentation des prix tant qu'il n'y a pas de baisse immédiate de la taxe sur l'essence, et sa collègue des Finances, Rayya al-Hassan, qui estime que cette mesure doit être prise en Conseil des ministres pour qu'elle soit légale.
Or, le Liban est sans gouvernement depuis la chute du cabinet d'union de Saad Hariri en janvier à la suite de la démission des ministres du Hezbollah et de ses alliés. Le ministre de l'Energie est d'un mouvement allié au parti chiite, tandis que Mme Hassan est proche du Premier ministre en exercice.
Les dossiers économiques sont souvent politisés dans le pays qui connaît une profonde division entre ces deux camps depuis six ans.
Le Liban craignait jeudi une pénurie d'essence en raison d'un arrêt de livraison de ce carburant et de longues files d'attentes étaient visibles devant les stations-service en soirée, ont constaté des journalistes de l'AFP.A Beyrouth et plusieurs autres villes du pays, les automobilistes se sont rués vers les stations-services et de nombreuses voitures attendaient pour faire le plein,...