"Ce bain de sang est totalement inacceptable", a déclaré Mme Clinton. "Il en va de la responsabilité du gouvernement de Libye de respecter les droits universels de son peuple, y compris son droit de s'exprimer librement et de se rassembler", a ajouté la chef de la diplomatie américaine lors d'une conférence de presse commune à Washington avec son homologue letton.
Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, confronté à une révolte populaire sans précédent depuis une semaine, a juré mardi dans un discours télévisé de rétablir l'ordre, brandissant la menace d'une répression sanglante.
D'après l'organisation de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW), la répression a déjà fait "au moins 62" morts dans la capitale Tripoli depuis dimanche.
Lundi matin, HRW avait annoncé un bilan d'au moins 233 morts depuis le début du mouvement de contestation le 15 février, sans faire état de victimes à Tripoli. La Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH) avait avancé le chiffre de "300 à 400" morts dans le pays.
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