Le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, a réclamé dimanche la libération "immédiate" des manifestants arrêtés la veille en Algérie pendant une marche de l'opposition, faisant écho aux révoltes en Tunisie et en Egypte.
Exhortant les autorités algériennes "à ne pas céder à la violence et à respecter le droit de leurs citoyens à manifester pacifiquement" au lendemain d'une marche en Algérie en faveur d'un changement de régime politique, Jerzy Buzek a demandé que "tous les manifestants sans exception soient relâchés immédiatement".
Le ministère algérien de l'Intérieur a annoncé que 14 personnes avaient été interpellées puis libérées, mais le responsable de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), Mustapha Bouchachi, a fait état de 300 arrestations dans plusieurs villes du pays.
M. Buzek, qui est un ancien militant du syndicat Solidarnosc dans la Pologne communiste, a qualifié d'"injustifiée" la poursuite de l'imposition de l'état d'urgence en Algérie ajoutant qu'elle "entravait manifestement les perspectives d'un développement juste, pacifique et durable dans le pays".
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a annoncé au début du mois qu'il allait lever dans un proche avenir l'état d'urgence en vigueur depuis 19 ans dans le pays, mais M. Buzek a souligné que "cette étape devait encore se concrétiser" et qu'"aucun gouvernement ne pouvait ignorer les appels de son peuple".
Si la marche de l'opposition contre le régime en place n'a rassemblé que quelques centaines de personnes à Alger, elle n'en a pas moins été historique, selon la presse. La marche n'a pu avoir lieu comme prévu sur environ 4 km dans le centre de la capitale, les autorités ayant déployé environ 30.000 policiers anti-émeutes dans Alger soucieuse d'éviter un mouvement de protestation massif à l'instar des révoltes qui ont sécoué la Tunisie et l'Egypte.
La marche de samedi faisait suite à de petites manifestations et émeutes à travers le pays depuis plusieurs mois.
Exhortant les autorités algériennes "à ne pas céder à la violence et à respecter le droit de leurs citoyens à manifester pacifiquement" au lendemain d'une marche en Algérie en faveur d'un changement de régime politique, Jerzy Buzek a demandé que "tous les manifestants sans exception soient relâchés immédiatement".
Le ministère algérien de l'Intérieur a annoncé que 14 personnes avaient été interpellées puis libérées, mais le responsable de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l'homme (LADDH), Mustapha Bouchachi, a fait état de 300 arrestations dans plusieurs villes du pays.
M. Buzek, qui est un ancien militant du syndicat Solidarnosc dans la Pologne communiste, a qualifié d'"injustifiée" la poursuite de l'imposition de l'état d'urgence en Algérie ajoutant qu'elle "entravait manifestement les perspectives d'un développement juste, pacifique et durable dans le pays".
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a annoncé au début du mois qu'il allait lever dans un proche avenir l'état d'urgence en vigueur depuis 19 ans dans le pays, mais M. Buzek a souligné que "cette étape devait encore se concrétiser" et qu'"aucun gouvernement ne pouvait ignorer les appels de son peuple".
Si la marche de l'opposition contre le régime en place n'a rassemblé que quelques centaines de personnes à Alger, elle n'en a pas moins été historique, selon la presse. La marche n'a pu avoir lieu comme prévu sur environ 4 km dans le centre de la capitale, les autorités ayant déployé environ 30.000 policiers anti-émeutes dans Alger soucieuse d'éviter un mouvement de protestation massif à l'instar des révoltes qui ont sécoué la Tunisie et l'Egypte.
La marche de samedi faisait suite à de petites manifestations et émeutes à travers le pays depuis plusieurs mois.
Le président du Parlement européen, Jerzy Buzek, a réclamé dimanche la libération "immédiate" des manifestants arrêtés la veille en Algérie pendant une marche de l'opposition, faisant écho aux révoltes en Tunisie et en Egypte.Exhortant les autorités algériennes "à ne pas céder à la violence et à respecter le droit de leurs citoyens à manifester pacifiquement" au lendemain...
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