"Le leader du régime doit laisser la place à un conseil présidentiel composé de trois personnes et un gouvernement d'union nationale. Ce gouvernement doit être composé d'experts crédibles", estime le prix Nobel de la paix dans un entretien au quotidien autrichien die Presse.
L'ancien directeur général de l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) décrit ensuite la marché à suivre: "après une période transitoire d'un an des élections libres et démocratiques devront être organisées. Une Constitution transitoire doit aussi être rédigée pendant ces douze mois."
Le président Hosni Moubarak, dont le régime est secoué par une révolte populaire sans précédent depuis son arrivée au pouvoir en 1981, doit s'exprimer jeudi soir à la télévision. Les spéculations sont allées bon train sur son départ ce jeudi. A Washington, le directeur de la CIA Leon Panetta a jugé "fort probable" le départ prochain du raïs estimant que le vice-président Omar Souleimane était le remplaçant vraisemblable du président Moubarak.
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