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Une Israélienne reconnue coupable de divulgation de secrets militaires

Une jeune Israélienne a été reconnue coupable dimanche par le tribunal de district de Tel-Aviv d'avoir divulgué à un journaliste des informations militaires classées secrètes, alors qu'elle effectuait son service militaire.
La cour chargée de juger Anat Kam n'a toutefois pas retenu l'accusation beaucoup plus grave d'espionnage en vue de porter atteinte à la sécurité de l'Etat.
A la suite d'un accord entre ses avocats et le bureau du procureur, la jeune femme a admis avoir "pris illégalement possession de documents classifiés et les avoir divulgués", selon des sources judiciaires. Ces infractions sont passibles de 12 et 7 ans de prison, et la peine doit être fixée dans deux mois.
Agée de 23 ans et assignée à résidence depuis décembre 2009, Anat Kam a été reconnue coupable d'avoir profité de ses fonctions de secrétaire du général Yaïr Naveh, alors chef de la région militaire centrale -- qui couvre la Cisjordanie occupée -- pour s'emparer de 2.000 documents classés "Top secret".
"Il était important pour moi de porter à la connaissance du public les méthodes de l'armée. Au regard de l'Histoire, ceux qui ont mis en garde contre des crimes de guerre ont été pardonnés", avait-t-elle confié aux enquêteurs, selon les médias.
Selon son avocat, Avigdor Feldman, la jeune soldate "avait libre accès à l'ordinateur personnel du général Naveh, et y avait découvert des consignes contraires à un arrêt de la Cour suprême" et qui heurtaient sa conscience.
Selon l'acte d'accusation, Anat Kam a transmis la plupart de ces documents à un journaliste du quotidien Haaretz (gauche), Uri Blau, qui les a apparemment restitués à l'armée aux termes d'un accord avec le procureur.
Avec ces documents, le journaliste avait publié une série d'articles sur les méthodes controversées de l'armée. L'un d'eux indiquait que les soldats avaient reçu pour directive de mener des assassinats ciblés contre des activistes du mouvement palestinien Jihad islamique, alors qu'il aurait été possible de les arrêter, en contradiction avec un arrêt de la Cour suprême.
Une jeune Israélienne a été reconnue coupable dimanche par le tribunal de district de Tel-Aviv d'avoir divulgué à un journaliste des informations militaires classées secrètes, alors qu'elle effectuait son service militaire.La cour chargée de juger Anat Kam n'a toutefois pas retenu l'accusation beaucoup plus grave d'espionnage en vue de porter atteinte à la sécurité de l'Etat.A la suite...